Tizi-Ouzou - A la une

Le bras de fer se poursuit


Le bras de fer se poursuit
Le bras de fer entre le ministère de la Justice et les greffiers se poursuit toujours. Entamé depuis des mois, le conflit entre les deux parties ne semble pas prêt de connaître son épilogue. Pour preuve, les greffiers ont, de nouveau, initié un mouvement de grève de trois jours. Cette grève cyclique est entrée hier dans son deuxième jour. Par cette action, les greffiers comptent faire entendre leurs voix et obtenir gain de cause s'agissant de la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Mais la plate-forme de revendications des greffiers, dans laquelle figurent en bonne place les questions relatives notamment au statut particulier et à l'augmentation des salaires, n'a pas encore été satisfaite, d'où la persistance de la tension entre les deux parties. Le ministère de la Justice campe toujours sur ces positions en estimant avoir satisfait sinon la totalité des revendications de cette catégorie socioprofessionnelle du moins une partie importante des points que contient la plate-forme de revendications, notamment celui qui a trait au statut particulier. Cependant, les greffiers ne l'ont pas entendu de cette oreille puisque, après s'être accordés un moment de répit, ils ont repris le chemin de la contestation. D'où cette action de la grève cyclique de trois jours qui ne semble pas susciter la mobilisation de l'ensemble de la corporation, comme l'attestent certains échos qui nous sont parvenus d'un peu partout. C'est le cas par exemple à la cour de Tizi-Ouzou où le mot d'ordre de grève n'a pas été respecté par les greffiers qui ont vaqué normalement à leurs occupations. «Nous sommes cependant déterminés à aller jusqu'au bout pour la satisfaction de nos revendications, malgré les menaces, les pressions et les intimidations du ministère et des responsables au niveau des cours de justice et de tribunaux», nous disait, hier, un syndicaliste de la Fédération nationale de la justice affiliée au Snapap. Parallèlement à cette grève cyclique, huit greffiers, dont six femmes, sont toujours en grève de la faim. Leur état de santé, selon des syndicalistes du Snapap, s'est nettement détérioré. Le ministère fait la sourde oreille puisque le dialogue entre les deux parties semble avoir été définitivement rompu. Bien plus, les syndicalistes reprochent aux autorités de privilégier la manière forte pour casser ce mouvement de protestation. Il cite pour exemple, l'attitude des policiers qui, dans la nuit du 9 juin dernier, « ont violemment évacué les sept syndicalistes qui occupaient depuis trois jours la rue devant la maison de la presse Tahar-Djaout à Alger pour manifester leur solidarité avec les grévistes et attirer l'attention de l'opinion publique sur leur situation ». Cette grève de la faim a aussi suscité un large mouvement de solidarité, tant plusieurs organisations internationales ont interpellé les autorités algériennes en leur demandant, notamment, de « garantir la liberté d'expression et de manifestation de l'ensemble des syndicalistes et défenseurs des droits de l'Homme en Algérie qui revendiquent leurs droits de manière pacifique ». Il est aussi demandé aux autorités algériennes de
« respecter le droit de grève inscrit dans la convention 87 de l'Organisation internationale du travail, ratifiée par l'Algérie ». Rappelons que le bras de fer entre le ministère et la fédération des greffiers dure depuis plusieurs mois déjà. Au mois d'avril, la fédération avait initié une grève générale.
Le bras de fer entre le ministère de la Justice et les greffiers se poursuit toujours. Entamé depuis des mois, le conflit entre les deux parties ne semble pas prêt de connaître son épilogue. Pour preuve, les greffiers ont, de nouveau, initié un mouvement de grève de trois jours. Cette grève cyclique est entrée hier dans son deuxième jour. Par cette action, les greffiers comptent faire entendre leurs voix et obtenir gain de cause s'agissant de la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Mais la plate-forme de revendications des greffiers, dans laquelle figurent en bonne place les questions relatives notamment au statut particulier et à l'augmentation des salaires, n'a pas encore été satisfaite, d'où la persistance de la tension entre les deux parties. Le ministère de la Justice campe toujours sur ces positions en estimant avoir satisfait sinon la totalité des revendications de cette catégorie socioprofessionnelle du moins une partie importante des points que contient la plate-forme de revendications, notamment celui qui a trait au statut particulier. Cependant, les greffiers ne l'ont pas entendu de cette oreille puisque, après s'être accordés un moment de répit, ils ont repris le chemin de la contestation. D'où cette action de la grève cyclique de trois jours qui ne semble pas susciter la mobilisation de l'ensemble de la corporation, comme l'attestent certains échos qui nous sont parvenus d'un peu partout. C'est le cas par exemple à la cour de Tizi-Ouzou où le mot d'ordre de grève n'a pas été respecté par les greffiers qui ont vaqué normalement à leurs occupations. «Nous sommes cependant déterminés à aller jusqu'au bout pour la satisfaction de nos revendications, malgré les menaces, les pressions et les intimidations du ministère et des responsables au niveau des cours de justice et de tribunaux», nous disait, hier, un syndicaliste de la Fédération nationale de la justice affiliée au Snapap. Parallèlement à cette grève cyclique, huit greffiers, dont six femmes, sont toujours en grève de la faim. Leur état de santé, selon des syndicalistes du Snapap, s'est nettement détérioré. Le ministère fait la sourde oreille puisque le dialogue entre les deux parties semble avoir été définitivement rompu. Bien plus, les syndicalistes reprochent aux autorités de privilégier la manière forte pour casser ce mouvement de protestation. Il cite pour exemple, l'attitude des policiers qui, dans la nuit du 9 juin dernier, « ont violemment évacué les sept syndicalistes qui occupaient depuis trois jours la rue devant la maison de la presse Tahar-Djaout à Alger pour manifester leur solidarité avec les grévistes et attirer l'attention de l'opinion publique sur leur situation ». Cette grève de la faim a aussi suscité un large mouvement de solidarité, tant plusieurs organisations internationales ont interpellé les autorités algériennes en leur demandant, notamment, de « garantir la liberté d'expression et de manifestation de l'ensemble des syndicalistes et défenseurs des droits de l'Homme en Algérie qui revendiquent leurs droits de manière pacifique ». Il est aussi demandé aux autorités algériennes de
« respecter le droit de grève inscrit dans la convention 87 de l'Organisation internationale du travail, ratifiée par l'Algérie ». Rappelons que le bras de fer entre le ministère et la fédération des greffiers dure depuis plusieurs mois déjà. Au mois d'avril, la fédération avait initié une grève générale.


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