Tizi-Ouzou - Illilten

Illilten (Tizi-Ouzou) - Evacuation d'une vingtaine de familles menacées par une coulée de boue


Illilten (Tizi-Ouzou)  -  Evacuation d'une vingtaine de familles menacées par une coulée de boue




Une vingtaine de familles menacées par une coulée de boue et de rochers, dévalant de la montagne qui surplombe la commune d'Illilten (72 Km à l'extrême sud-est de Tizi-Ouzou), ont été évacuées par les autorités locales, a-t-on appris samedi du président de l'Assemblée populaire communale.

Les premières évacuations des familles ont débuté durant la nuit de vendredi à samedi au niveau du village Aït Aïssa Ouyahia, le plus menacé par cette coulée, a indiqué à l'APS M. Azzoug Ouramdane.

L'opération d'évacuation se poursuivait hier samedi pour toucher la totalité des familles habitant le long de l'oued, a ajouté M. Azzoug, précisant que «la situation est très dangereuse à cause des énormes rochers charriés par la boue et ceux qui peuvent tomber et dégringoler à tout moment, en raison de leur instabilité».

Contrairement à la coulée enregistrée en mai et en décembre 2012, qui était constituée uniquement de boue et de troncs d'arbres, cette fois-ci, «il s'agit d'une coulée d'eau et de boue qui entraîne avec elle une quantité importante de rochers et d'arbres», a-t-il expliqué.

Selon M. Azzoug, ce phénomène, qui a débuté en fin de journée de vendredi dernier, a été provoqué par les fortes précipitations enregistrées dans la wilaya la semaine passée et ayant causé le débordement d'une nappe d'eau souterraine située sur la montagne, qui surplombe la localité d'Illilten, non loin du site touristique d'Azrou n'Thour.

Les rochers charriés par la coulée de boue, obstruent l'oued Illilten, qui traverse la localité éponyme, induisant un débordement de la boue sur ses deux rives.

Depuis la nuit du vendredi, des engins de la commune, d'entrepreneurs privés d'Illilten et des localités limitrophes, procèdent à l'évacuation des rochers du lit de l'oued pour ouvrir un passage à la coulée de boue, une tâche rendue «très difficile vu la taille et la quantité des rochers», a souligné le président de cette collectivité locale.

Par mesure de sécurité, la commune d'Illilten a décidé de fermer, aujourd'hui dimanche, l'école primaire située à proximité de l'oued, alors que la fermeture du CEM et du lycée pourrait intervenir si la situation évolue négativement», a ajouté cet édile.

En mai 2012, une énorme coulée de boue a failli ensevelir le village d'Aït Aïssa Ouyahia, phénomène qui s'est reproduit en décembre passé, mais avec une faible intensité.

Des travaux d'élargissement du lit de l'oued et de stabilisation de ses berges par la mise en place de plus de 1.045 m3 de gabions ont été effectués l'été dernier par la Conservation des forêts de la wilaya de Tizi-Ouzou qui a également réalisé 70 ha de plantation d'arbres pour stabiliser le site, rappelle-t-on.


Elle a failli être emportée par une coulée de boue. L’équipe de “Liberté” l’a échappé belle: Hier matin, vers 10 heures, l’équipe de Liberté chargée du reportage à Illiltène l’a échappé belle grâce à la vigilance des villageois qui ont donné l’alerte face à une énorme coulée de boue qui s’était soudainement détachée de la montagne à vive allure. Alors que notre équipe de reportage venait d’arriver à Illiltène et inspectait les berges de l’oued attenant au village d’Aït Aïssa Ouyahia en compagnie d’un brave villageois qui servait de guide, elle a été surprise par un déferlement d’eau boueuse mélangée de limon, de pierres et de troncs d’arbre et il s’en est suivi une fuite terrifiante pour éviter le drame. Le véhicule de service a failli même être emporté par la crue et il est resté bloqué durant toute la journée de l’autre côté de la route coupée par une masse considérable de boue, de rocailles et de branchages. Nos collègues auront vécu la plus grosse frayeur de leur vie mais ils auront eu l’occasion de constater de visu ce qu’endurent les pauvres villageois depuis quelques jours déjà. Comme quoi les risques du métier... Par Mohamed Haouchine (librte-aalgerie.com du mardi 22 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

22/01/2013 - 66301

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La coulée de boue continue, la menace persiste. Paysage apocalyptique à Illiltène: Depuis les premières coulées de l’hiver dernier, rien, ou presque rien, n’a été fait pour éviter à une nouvelle catastrophe. À Illiltène, les secours tardent à venir et les nuits des habitants sont rythmées de bruits sourds, venant des profondeurs souterraines. Pour eux, ce sont autant d’avertissements : le danger est imminent. Les habitants d’Illiltène, dans les fins fonds du Djurdjura, ne sont pas encore au bout de leur peine. Hier matin, vers 10 heures, à Souk El-Had, chef-lieu de la commune d’Illiltène, alors que tout semblait normal et que la progression de la coulée de boue de la veille était stationnaire, la population locale a été encore surprise par une importante coulée de limon, drainant sur son passage, tel un ouragan, des tonnes de roches et de troncs d’arbre avec une violence phénoménale et une vitesse terrifiante. À peine quelques minutes après cette nouvelle coulée, le décor était tout simplement apocalyptique ! Des femmes et des enfants, pris de panique, ont quitté en catastrophe les maisons et les écoles. La première école du village Aït Aïssa Ouyahia puis celle du chef-lieu communal ont été aussitôt évacuées. Le collège et le lycée, eux aussi, ont été vidés immédiatement de leurs élèves. En moins d’une demi-heure, c’est tout le paysage de la région qui a changé de décor laissant ainsi place à une image de désolation. La boue qui dévalait rapidement de la montagne toute proche a même emporté sur sa lancée un petit pont situé au village Aït Aïssa, plus exactement au lieu-dit Bouchiker, bloquant également le CW253 au niveau d’un second pont aussitôt obstrué. La rivière déchaînée ne pouvait guère contenir cet amas de boue et de rocailles et n’avait d’autre choix que de laisser déborder ses flots de boue impressionnants sur la route pour se diriger directement vers le centre communal. Les engins de travaux publics déployés par l’APC sont entrés en action pour essayer de déboucher le pont bloqué et faciliter la circulation du limon pour le maintenir dans son lit habituel. Sur place, les autorités locales et les villageois s’affairent à maîtriser la situation alors que des responsables des ministères de l’Habitat et de l’Hydraulique, accompagnés de responsables techniques de la wilaya, sont arrivés sur les lieux en milieu d’après-midi. Il y eut ensuite l’intervention de la Protection civile, dont le cantonnement est situé à Aïn El-Hammam, à environ 35 km des lieux du sinistre, et les citoyens ont apprécié les gros efforts déployés par les sapeurs-pompiers depuis les premières coulées de boue et ont ainsi passé des heures sur place afin de suivre la progression du sinistre alors qu’une surveillance était assurée, malgré un froid sibérien, par les villageois et les autorités locales pour donner l’alerte à chaque menace d’écoulement. * Les alertes et les coulées se succèdent au quotidien: Ce fut d’ailleurs le cas hier matin où une nouvelle alerte a été donnée par des villageois, notamment quelques femmes qui guettaient le phénomène depuis leurs maisons situées sur les hauteurs. À notre arrivée sur les lieux, nous avons pu constater l’ampleur du désastre au milieu de personnes désemparées et horriblement apeurées. “La montagne s’écroule et l’on n’y peut rien”, déplore tristement une femme qui accourt afin de récupérer ses enfants à l’école du village. Des enfants pleurent et des adultes tentent, aussitôt, de les rassurer. Des bruits souterrains et assourdissants proviennent de la montagne qui gronde et crachote des masses de terre et de limon. Ce bruit sourd et angoissant dure depuis trois jours, témoignent des habitants. Il y a aussi le craquement des pierres et des arbres déracinés qui accentue ce décor d’épouvante. “Nous avons passé toute la nuit à écouter ce bruit terrifiant, craignant le pire”, nous dira un vieillard visiblement angoissé. Bien évidemment, l’évacuation de toutes les écoles s’est faite précipitamment mais beaucoup d’élèves étaient coincés à Souk El-Had et obligés à effectuer de longs détours pour rentrer chez eux. À souligner, toutefois, qu’ils sont pris en charge par des jeunes volontaires, comme quoi, la solidarité villageoise est toujours de mise dans de telles situations de calamités naturelles. * Les secours tardent à venir! Des familles sinistrées se sont réfugiées chez des parents et des amis qui les ont accueillies spontanément et chaleureusement en attendant une éventuelle prise en charge par les pouvoirs publics encore qu’elles ne voient rien venir. Mohand Saïd, un villageois d’Aït Aïssa Ouyahia, dont la maison est située à la limite de la rivière est encore blotti dans sa vieille demeure pourtant menacée par le désastre. “Je n’ai pas où aller et ma famille est très nombreuse. Je préfère rester chez moi et fuir les lieux à la moindre alerte. Vous savez bien qu’il fait très froid et ce n’est pas facile de rester dehors par un temps pareil !”. D’autres citoyens du même village ont réinvesti leurs anciennes masures situées sur les hauteurs du village. Une solution temporaire mais rassurante car l’urgence de l’heure est de s’éloigner de la catastrophe. Les coulées de boue reviennent de plus belle et tous quittent les lieux à la hâte. “Venez voir et constater par vous-mêmes ce que nous endurons depuis trois jours”, s’égosille Hakim, le frère Mohand Saïd. Depuis la réapparition de la coulée samedi dernier, une vingtaine de familles dont les maisons sont menacées ont quitté les domiciles alors que d’autres l’ont encore fait hier. Sur place, aucun lieu public n’a été aménagé afin d’accueillir ces sinistrés. Les autorités locales sont dépassées par l’ampleur du drame et l’aide extérieure est pratiquement inexistante. * Un gabionnage qui ne supporte pas le poids de la boue: Depuis les premières coulées de l’hiver dernier, rien, ou presque rien, n’a été fait pour éviter une nouvelle catastrophe car certains gabions utilisés pour le soutènement de l’oued qui traverse le chef-lieu communal ne sont pas solides et cèdent facilement face à la grosse masse de terre et de gadoue charriée depuis les hauteurs de la montagne. Confectionnés avec un grillage et bourrés de pierres, ces gabions étaient fragiles et peu conséquents regrettent les villageois d’Aït Aïssa Ouyahia. Et face à la force du glissement et à la violence des crues, même les ponts et les dalles en béton ont cédé. C’est dire que les moyens de consolidation du terrain étaient ordinaires et insuffisants alors que, de l’avis des spécialistes, une telle situation devait impliquer des moyens de surveillance adéquats et ultramodernes pour pouvoir suivre scientifiquement la progression de la coulée de boue et de l’affaissement du terrain et parer ainsi à toute éventualité. * Les écoles fermées jusqu’à nouvel ordre: En fin d’après-midi, la situation était encore préoccupante à Illiltène. “La commune est coupée en deux. Nous essayons de rouvrir le CW253 fermé depuis ce matin, mais en vain. Dans la soirée, nous allons construire une grande digue afin d’éviter tout débordement vers le chef-lieu communal”, dira Azzoug Ouramdane, maire d’Illiltène. Et d’ajouter : “Toutes les écoles ont été évacuées et seront fermées, et ce, jusqu’à nouvel ordre.” Dans un avis rendu public et transmis à la population, les autorités locales ont averti les habitants du chef-lieu communal sur toute éventualité qui nécessiterait leur évacuation d’urgence pour éviter une catastrophe semblable à celle de Triolet et de Bab El-Oued. Selon le maire, “l’APC fera de son mieux afin de débloquer la route obstruée par la neige au niveau du col de Chelata. Pour le moment, la route reste praticable mais dangereuse au niveau du col mais l’urgence est de la rouvrir”. C’est dire que la population d’Illiltène vit encore des heures d’angoisse alors que l’hiver rigoureux du Djurdjura n’est qu’à ses premiers balbutiements. Comme quoi, le plus dur est encore à craindre pour les villageois de la région qui ont certainement besoin d’un véritable plan Orsec pour les sortir de leur cauchemar sans fin. Par : Kouceila Tighilt (liberte-algerie.com du mardi 22 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

22/01/2013 - 66292

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Illiltène - Menace sur le village. La coulée de boue continue et les familles évacuées: La surveillance de la progression du phénomène est assurée par la population et par les autorités locales suivant des groupes de surveillance, prêts à donner l’alerte en cas d’urgence. Après une période d’accalmie, la population d’Illiltène replonge dans l’inquiétude ; l’angoisse et la détresse face au déchaînement de la nature. Et pour cause, de nombreuses familles ont quitté leur domicile depuis avant-hier samedi dans la commune d’Illiltène là-haut perchée sur le Djurjura, et ce, suite à une nouvelle coulée de boue qui a fait sa réapparition et qui menace des habitations de Souk El-Had, chef-lieu communal et surtout celles du village Aït Aïssa Ouyahia. En fait, il s’agit d’un glissement accentué par la pluie et les chutes de neige qui touchent la localité depuis presqu’une semaine. Selon des villageois d’Aït Aïssa Ouyahia, dont les habitations sont menacées par la coulée, “contrairement à ce qui a été dit, nous n’avons pas été évacués mais c’est nous-mêmes qui avions quitté nos maisons face au danger. Concernant nos familles, elles sont hébergées chez des parents et des amis alors que de leur côté, les hommes, pour la plupart, ont passé la nuit dehors et sous un froid glacial. Aucun secours n’est organisé. Aucun espace n’est aménagé afin d’accueillir d’éventuels sinistrés”, nous dira Hakim dont la maison risque d’être emportée par ce mélange d’eau boueuse, de roches et d’arbres déracinés qui continue de dévaler progressivement de la montagne. Hier, les coulées ont baissé quelque peu d’intensité en début d’après-midi, mais les fortes pluies qui se sont abattues durant toute la journée risquent d’aggraver la situation et de faire craindre le pire. Selon Mohand Arezki Aoudj, membre du bureau d’études en charge de la révision du PDAU de la commune d’Illiltène, “le glissement est actif pour le moment et d’énormes quantités de roches et d’argile sont en suspens. Dans l’immédiat, il faut réaliser des berges de protection, ce qui est en train d’être réalisé, mais il faut installer aussi des systèmes de surveillance par des appareillages modernes. Il faut également supprimer le dalot conçu sous forme de pont situé au niveau du CW253 car étant exigu, il obstrue à chaque fois le passage du limon au niveau de l’oued Bouchiker. Par ailleurs, il est nécessaire de reboiser toute la zone touchée par le glissement de terrain et il faut aussi finaliser l’étude de risque qui a été confiée au centre du génie sismique CGS”, dira notre interlocuteur. Et d’ajouter : “Le phénomène s’est certainement déjà produit cela fait quelques centaines d’années et la topographie de la zone le certifie.” Hier, la circulation au niveau du CW253, reliant Tizi Ouzou à Béjaïa, via Illiltène et le col de Chellata était ouverte normalement à la circulation et certaines sources n’écartent pas d’éventuelles évacuations d’urgence en cas d’aggravation de la situation, qui impliquera tous les services concernés par les mesures d’urgence car une importante quantité de limon et de roche reste accrochée dangereusement sur les habitations en question qui sont situées dans une zone à hauts risques. Pour le moment, la surveillance de la progression du phénomène est assurée par la population et par les autorités locales suivant des groupes de surveillance, prêts à donner l’alerte en cas d’urgence. Par ailleurs, un appel a été diffusé hier par la mairie d’Illiltène, appelant les habitants, dont les maisons sont situées à proximité du la rivière qu’emprunte la coulée, à se préparer pour une éventuelle évacuation. Mais, il est à relever que plusieurs habitants ont déjà pris leur devant et ont préféré quitter leurs maisons de plus en plus menacées. Il est à noter que le nouveau président d’APW, Hocine Haroun, accompagné de ses deux vice-présidents MM. Ouguemat et Zemirli, s’est déplacé sur les lieux du sinistre pour s’enquérir de la situation auprès des autorités locales. “Certes, la situation est maîtrisable pour le moment mais elle reste préoccupante en cette période de mauvais temps”, dira le P/APW de Tizi Ouzou, qui estime que de gros travaux de consolidation doivent être envisagés à moyen et long terme car il y a toute une montagne qui risque de déverser encore des tonnes de boue et rocailles sur la colline d’Illiltène qui continue de vivre un cauchemar sans précédent. Par K. Tighilt et M. Haouchine (liberte-algerie.com du lundi 21 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

21/01/2013 - 65637

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Glissement de terrain à Illiltène (Tizi Ouzou) -Pas moins de 20 familles évacuées: Les autorités locales de la commune d’Illiltène, à 70 km à l’extrême sud de la wilaya de Tizi Ouzou, ont procédé hier matin à l’évacuation d’une vingtaine de familles suite à une nouvelle coulée de boue provenant de la montagne. L’alerte maximale est décrétée hier par les responsables locaux qui ont appelé certains habitants à quitter les lieux face au danger. Selon le maire d’Illiltène, M. Azzoug, “nous avons évacué pas moins de 20 familles. Et pour cause, une nouvelle coulée de limon, provenant de la montagne, menace d’emporter tout sur son passage. Cette coulée est chargée d’une masse importante, voire des tonnes de roches qui dévalent la montagne. Une catastrophe se prépare”, estime-t-il. Encore une fois donc la psychose s’empare de la population locale, notamment les habitants du chef-lieu communal et certains habitants du village Aït Aïssa Ouyahia dont les maisons sont situées à proximité de l’oued qui traverse le chef-lieu de la commune. Les écoles du chef-lieu seront également fermées dès demain, car situées à proximité du lit de la rivière, apprend-on du maire d’Illiltène. Les engins engagés par la mairie afin de dégager la rivière trouvent du mal à progresser face à la coulée, certains se sont même retrouvés coincer en bas du ravin. À rappeler que ce phénomène de glissement est apparu en mai dernier dans cette commune. En effet, c’est toute la montagne qui se détache sous forme de boue chargée de roches, de troncs d’arbre qui dévalent progressivement vers le centre communal. Les dernières chutes de neige et de pluie sont à l’origine de la réapparition du phénomène. Par Kouceila Tighilt (liberte-algerie.com du dimanche 20 janvier 2013)
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

21/01/2013 - 65403

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lliltène (Tizi Ouzou) - 20 familles évacuées suite à un glissement de terrain: Le problème de glissement de terrain et d’éboulement ressurgit encore dans la commune d’Illiltène, à 70 km au sud-est de Tizi Ouzou, suite aux dernières chutes de pluie. Des quantités importantes de terre, d’arbres, de blocs de pierre et de roches sont charriées par la boue au point d’obstruer la rivière longeant le village Aït Aïssa Ouyahia où 20 familles ont été évacuées, vendredi soir. «Le glissement de terrain suivi d’éboulement met en danger les habitants du village Aït Aïssa Ouyahia», nous dira M. Azoug, président de l’APC d’Illiltène, précisant également que la situation est très difficile. «Des engins et des jeunes sont mobilisés pour essayer de contenir la coulée de boue qui est sortie du lit de l’oued, avant de menacer sérieusement les habitations. Le phénomène est vraiment inquiétant», ajoute le même responsable. Ce glissement de terrain est apparu dans la commune d’Illiltène l’année dernière, quelques semaines après la tempête de neige qui a touché la région. En mai dernier, une importante quantité de boue s’était déversée sur une grande partie des villages Aït Aïssa et El Had, chef-lieu de la commune. Une équipe de géologues, géophysiciens et hydrogéologues, venue d’Alger, s’était déplacée sur les lieux pour effectuer des études du sol. Depuis, le spectre du glissement de terrain et d’éboulement plane toujours sur la commune d’Ililltène. D’ailleurs, il y a quelques jours, les membres du comité du village Aït Aïssa Ouyahia ont interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité d’intervenir, en urgence, car, selon eux, le danger menace plusieurs familles de cette bourgade, surtout en cette période des pluies où l’hiver est souvent rude dans cette localité perchée à plus de 1500 m d’altitude. Par Hafid Azzouzi (El Watan.com du dimanche 20 janvier 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie

20/01/2013 - 65116

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