Yakouren, Tizi Ouzou, Algérie – 2 octobre 2025
Niché au sein de la luxuriante forêt de Yakouren, à une quarantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, l'hôtel Tamgout incarne l'essence même du tourisme écologique algérien. Ce "joyau de la nature", géré par l'Entreprise de gestion touristique du Centre (EGTC), a rouvert les yeux sur le monde après des années d'abandon et une rénovation poussée. Annoncé pour septembre 2025, son inauguration traîne encore, laissant les amateurs de séjours ressourçants dans l'attente d'un havre de paix loin du bruit des villes.
Les travaux, lancés pour redonner vie à cet établissement abandonné depuis trop longtemps, ont porté sa capacité de 48 à 79 chambres, équipées de modernités dignes des standards actuels : salles de bain spacieuses, Wi-Fi, et commodités pour un confort optimal. Situé en plein cœur d'une pinède centenaire, avec son microclimat frais et ses sentiers de randonnée, l'hôtel promet des expériences immersives – balades en forêt, piscines naturelles et gastronomie locale à base de produits kabyles. Une visite d'inspection de la ministre du Tourisme, Houria Meddahi, début août 2025, a confirmé la fin des rénovations : seuls restaient les tests finaux des équipements. "Tizi Ouzou s'éloigne du tourisme saisonnier pour un modèle diversifié", avait-elle déclaré, soulignant le rôle de Tamgout dans cette transition.
Pourtant, mi-septembre venu, les portes demeurent closes, comme l'a rapporté la page spécialisée "Hotels in Algeria". Cette prolongation inattendue frustre une région riche en potentialités : à deux pas, la station climatique de Tala Guilef a vu l'ouverture récente de l'El Arz Cosy (75 chambres) et El Arz Resort (30 chambres), boostant le tourisme de montagne. À Yakouren, l'hôtel pourrait créer des dizaines d'emplois et attirer des visiteurs en quête d'éco-tourisme, renforçant l'offre de la wilaya aux côtés de sites comme les chutes de Takitount.
Géré par l'EGTC, Tamgout n'est pas qu'un hôtel : c'est un appel à la reconnexion avec la nature kabyle, où l'air pur et les panoramas verdoyants soignent l'âme. Son ouverture tardive met en lumière les défis logistiques du secteur, mais aussi son potentiel : imaginez des weekends de déconnexion, avec des ateliers sur la flore locale ou des dîners sous les étoiles. Tizi Ouzou, berceau d'une culture ancestrale, mérite ces pépites pour transformer ses forêts en destinations phares. Reste à fixer cette date fatidique – octobre ? Fin d'année ? – pour que Tamgout, enfin, invite le monde à son banquet sylvestre.
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Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : Rédaction