APW DE TIZI-OUZOU Le budget supplémentaire 2012 adopté par l'assemblée

Au cours de sa session ordinaire de mercredi dernier, l'APW de Tizi-Ouzou a consacré la majeure partie de la journée à la présentation du budget supplémentaire 2012, adopté par la majorité des élus présents.
Un excédent de plus de 397 millions de dinars est à répartir sur différents secteurs d'activité. Le projet du budget supplémentaire 2012 qu'a présenté la commission économie et finances, n'a rencontré aucune réticence, il a été adopté par la majorité des élus. Il faut dire que le BS 2012 réserve «la part du lion» aux communes. Et quand on connaît le retard qu'accusent, et dans tous les domaines, l'ensemble des 67 communes que compte la wilaya de Tizi-Ouzou, le contraire serait surprenant. Par ailleurs, et si pour la présentation et l'adoption du projet du BS 2012, premier point à l'ordre du jour, tout s'est déroulé dans la sérénité, on ne peut en dire de même pour ce qui est du second qui, lui, est réservé aux divers, pour ne pas dire au débat et aux interpellations de l'administration. Les élus de la majorité RCD, surtout, ont interpellé les directeurs de wilaya sur de nombreuses questions inhérentes au retard dans la concrétisation de certains projets et sur les insuffisances relevées dans le vécu, au quotidien, des populations de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les problèmes d'environnement, de pénétration en gaz naturel, de santé, d'alimentation en eau potable…, ont été l'essentiel des thèmes parmi les questions soulevées par les intervenants. Les travaux du stade d'Azazga qui durent depuis une vingtaine d'années, alors que l'ancien DJS avait promis son ouverture pour l'année dernière, la détérioration de la RN 72, reliant Tizi-Ouzou à Tigzirt et l'état lamentable de la route menant d'Azazga vers Azeffoun, la station de dessalement de Tigzirt qui fonctionne à 50% de sa capacité, n'est pas faite, selon un intervenant, «à traiter l'eau de mer, mais plutôt les eaux souterraines»,ou encore la mise à niveau des zones d'activité de Draa-El-Mizan et Tizi Ghenif, dépourvues d'eau et d'électricité, la vente de boissons alcoolisées sur les abords de la RN 30, au niveau des communes de Béni Aïssi, Ath Douala et Ath Mahmoud, ont été, entre autres, les préoccupations des élus. Le directeur de l'hydraulique promet que la chaîne côtière, dite MTI, touchant Makouda, Tigzirt, Boudjima et Iflissen, d'une capacité de 11 000 m3/j, sera opérationnelle en septembre prochain et que le projet de Maâtkas est l'une de ses priorités pour l'année 2013. Le directeur de l'éducation nationale, de son côté, parle d'une nouvelle école inscrite à Ichariouène et que les lycées de Ath Aïssa Mimoun (Ouaguenoun) et de Souk El Thenine seront ouverts à la prochaine rentrée scolaire. Quant au DJS, «le stade d'Azazga, tel qu'il est actuellement, peut recevoir les équipes visiteuses, la JS Azazga et l'équipe de Cheurfa, joueront chez elles, dès la reprise du championnat». On apprend, en outre, que le revêtement du tronçon de la RN 72, détérioré au niveau de la localité de Makouda, est inscrit pour 2012, soit pour l'année en cours. Toutefois, et selon le DTP, «à charge à la Sonelgaz de remettre, en l'état, ce que cette société a dégradé, après le passage de la conduite de gaz». Quant au projet de CET de Bouhamou (Fréha), inscrit en 2011, l'entreprise de réalisation, à en croire la représentante de la direction de l'environnement, a été retenue, «mais les travaux ne sont pas encore entamés ». La déléguée du directeur de l'environnement, absent à cette session, ajoute que pour 2013, leur direction a inscrit la réalisation d'une décharge contrôlée à Ath-Mahmoud. Et c'est ce qui a fait sortir de ses gonds, le P/APW, Mahfoud Belabbas, qui a tenu tout le monde à témoin, «une seule décharge inscrite, pour une wilaya qui compte 67 communes», lance-t-il. Avant la clôture des travaux, le wali, M. Bouazghi, parle de plus de 100 000 milliards de dinars, en projets, depuis janvier à ce jour et que la plus grosse somme a été octroyée au logement. Le représentant de l'Etat, à Tizi- Ouzou, et pour répondre à la préoccupation des élus, concernant l'implantation dans des endroits inappropriés, des 100 locaux par commune, à usage professionnel, annonce que «ceux déjà construits, seront remis aux APC pour en faire des centres de santé et autres et que ceux dont les travaux ne sont pas encore entamés, ne verront pas le jour». Enfin, une bonne nouvelle pour les habitants de la région, et malgré le fait que la source de financement n'ait pas encore été trouvée, «18 hectares attendent le nouveau CHU et on fera tout pour qu'il soit réalisé», pour reprendre les termes de M. Bouazghi.