Tipaza

Le plan anti-stress hydrique



En concrétisation des directives d'urgence prises durant les derniers mois, par les pouvoirs publics pour prévenir une situation de sécheresse et répondre aux besoins nationaux en consommation d'eau, la bataille contre le stress hydrique semble entrer en phase de réalisation des stations de dessalement d'eau de mer. C'est, du moins, ce qu'annoncé le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab en visite, samedi, dans la wilaya de Tipaza. Accompagné du ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, Arkab a tenu à préciser que «L'Algerian Energy Company (AEC), relevant du groupe Sonatrach, se chargera de la réalisation des cinq stations de dessalement d'eau de mer au cours du second semestre 2022, avant le lancement du projet de la station de Fouka 2, d'une capacité de production de 300.000 m3, au cours de la première semaine de mai».Une annonce qui vient confirmer la volonté de l'Etat à mettre à exécution les politiques publiques adoptées afin d'améliorer le quotidien du citoyen et répondre à ses attentes. Erigée en priorité nationale, la réalisation des stations de dessalement d'eau mer, à la veille de la saison estivale, donne un réel coup d'accélérateur aux programmes de lutte contre la sécheresse et l' aboutissement à un approvisionnement régulier en eau potable. Il faut dire qu'avec les effets de manque de pluviométrie, le spectre des souffrances de ces dernières années et les risques de grandes catastrophes, plane toujours sur le ciel algérien. C'est dans cette optique que l'opération annoncée prend de l'ampleur et touche cinq wilayas. Dans ce sens, où en pus de la mise en service de la station de dessalement de Fouka, dans la wilaya de Tipaza, «le lancement du reste des projets se poursuivra à Oran, Boumerdès, El Tarf et Béjaïa, au cours du second semestre de l'année en cours». À ce titre, l'accent est mis sur les premiers responsables, pour un engagement sans failles afin de faciliter les procédures d'installation des entreprises de réalisation. Dans le même sillage, Arkab a mis l'accent sur l'impératif de «respecter les nouvelles normes, dans l'exécution de leur tâche, tout en oeuvrant à trouver des solutions techniques pour éviter les arrêts de production, lors des travaux de maintenance». En somme, les équipes de réalisation devront assurer, en plus d'un avancement des travaux signifiant l'assurance d'éviter les perturbations et les coupures d'eau qui caractérisent la saison estivale.
Une tâche qui nécessite une sérieuse synergie et coordination entre les secteurs concernés, car il faut dire que l'importance de l'entrée en service de ces stations, acte un changement notable dans la gestion des ressources hydriques, dans la mesure où «cinq futures stations vont permettre de porter les capacités de mobilisation des eaux de mer dessalées à 42%, contre seulement 17% actuellement»,précise le ministre.
Pour sa part, le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique a tenu à rassurer sur la réserve d'eau actuelle, précisant que «celle ci est suffisante pour assurer la sécurité hydrique, à l'échelle nationale, grâce notamment aux importantes chutes pluviales enregistrées qui s'ajouteront aux eaux produites par les stations de dessalement d'eau de mer, susceptibles d'assurer un été tranquille».
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