Tipaza - Pisciculture, Aquaculture

BOU ISMAIL - Ouverture d’un Centre national de recherche et de développement de l’élevage conchylicole


BOU ISMAIL -   Ouverture d’un Centre national de recherche et de développement de l’élevage conchylicole




Selon des experts de ce Centre, par définition, la conchyliculture comprend l’élevage des moules, huîtres, palourdes et coques. Elle est la principale branche de l’aquaculture.

Selon des sources de ce Centre conchylicole de Bou Ismail, notre pays est très en deçà de la production moyenne mondiale requise, au vu des potentialités maritimes et halieutiques nationales existantes et sachant qu’il n’existe en Algérie que quelques structures d’exploitations de ces produits.

A titre de repère, l’Europe a produit en 2010, 120.000 tonnes d’huîtres, dont 84.100 tonnes par la France, soit un chiffre d’affaire européen de 750 millions d’euros pour les ventes des produits de la conchyliculture en Europe et 520 millions d’euros pour la France, en 2010 notamment avec la production d'huîtres et de moules.

A ce titre et en marge de la visite de M. Ferroukhi, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques dans ce centre, le wali de Tipasa, M. Layadhi, avait révélé que plusieurs dossiers de projets potentiels de conchyliculture ont été réceptionnés récemment et sont en cours d’examen dont deux opérateurs sont déjà en exploitation dans la wilaya.

Il convient de préciser que ce centre de conchyliculture unique en Algérie, situé à proximité immédiate du rivage est de Bou Ismail, est essentiellement destiné à la recherche scientifique et au développement des techniques de l’élevage des huîtres et des moules en mer ouverte.

Réceptionné au début de l’année 2013, avec l’apport d’une enveloppe de 9 milliards de centimes, ce centre dispose d’une superficie d’exploitation en mer de 5 hectares et de 2.000 mètres carrés sur terre.

Les 49 chercheurs doctorants qui animent ce centre d’envergure nationale ont pour ambition de développer des sujets de recherches dans le domaine de la conchyliculture.

C’est d’ailleurs, à ce titre que M. Ferroukhi, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, avait insisté lors de son récent périple à Tipasa, sur la nécessité de faire obligation aux porteurs de projets, et universitaires, de soumettre préalablement leurs études, sujets et projets à ce centre de Bou Ismail.

Ce faisant, le ministre, après avoir entendu les différents exposés présentés par les chercheurs de ce Centre, déclare qu’il est impératif d’opter pour le développement intensif de la conchyliculture, un créneau porteur où l’investissement est presque insignifiant.

En effet, un chercheur de ce centre a mis l’accent sur plusieurs aspects positifs de la conchyliculture, qui est une activité verte par nature. Cet orateur a tenu à préciser le peu d’investissements nécessaires pour développer cette culture, notamment du fait que l’alimentation des huîtres qui est naturelle et l’élevage à la récolte des coquillages, ne nécessitent ni médicaments, ni produits chimiques.

A l’exception du stade larvaire en écloserie, toutes les phases d’élevage s’effectuent en milieu ouvert. Le coquillage pompe l'eau de mer pour capter les particules, naturellement présentes dans l’eau, nécessaires à son alimentation et l'oxygène indispensable à sa respiration.

Larbi Houari




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