Colère et fébrilité se lisaient, hier, sur les visages d'un bon nombre de travailleurs de l'établissement public de santé de proximité (EPSP) Benferhat Abdelkader.
La mise sous mandat de dépôt du chef de service de la polyclinique de Sonatiba, M. Aggad Mohamed, pour une affaire de « destruction de biens publics » a jeté l'émoi au sein de la corporation. La tension était déjà perceptible dès l'abord du siège de la direction. Les employés dépités par la mesure prise à l'endroit d'un de leurs collègues, en service depuis plus de 30 ans, songeaient à un arrêt de travail pour protester.Le syndicat ne semblait pas au fait ou ne voulait pas s'impliquer. Des agents venaient de partout s'enquérir de la situation en déclarant : « Les affaires de scandales restent en effet étrangement pendantes alors que la mise en scène concoctée à l'endroit de M. Aggad a vite trouvé son prolongement par le biais d'une plainte au niveau de la justice ». Un scénario qui a ravivé les ranc'urs et fait délier les langues avant une commission d'enquête qu'on dit imminente. En attendant le malaise est profond et il y a risque d'implosion. M. Nezreg Sid Ahmed, directeur de l'établissement parle d'un acte réprimé par la loi, d'une décision de suspension temporaire. Notre interlocuteur qui évoque un refus de faire les passations avec un autre chef de service désigné à cet effet, tente de relativiser l'incident en l'imputant à la personnalité du cadre incriminé.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Fawzi
Source : www.elwatan.com