Tiaret - Revue de Presse


Les bulldozers à l?assaut des constructions illicites Les autorités locales livrent une guerre contre les constructions illicites. Jeudi, les bulldozers sont entrés en action à la périphérie de la ville, à côté du technicum « Ahmed Medeghri » où il est prévu la réalisation d?une route. Le directeur de l?urbanisme a déclaré que « des opérations semblables se sont déroulées dans les localités de Frenda, Sougueur, Chellala et Mahdia. La démolition d?une centaine de constructions a été entamée au chef-lieu de wilaya. » L?opération a été déclenchée à la suite d?une réunion du conseil de sécurité de wilaya, nous apprend un communiqué émanant de cette instance, dans lequel il est fait état du « recouvrement de l?autorité de l?Etat face aux nombreux dépassements et autres transgressions du code de l?urbanisme. » 35 habitations concernées 54 techniciens ont été dépêchés sur les lieux. Au total, la wilaya a été divisée en neuf secteurs. Neuf brigades mixtes se sont déployées au seul chef-lieu de wilaya. Après deux mois d?activités, l?on aura recensé 248 infractions liées à la non-possession du permis de construire, 15 autres pour non-respect des normes exigées en la matière. 35 habitations étaient, dès le départ, concernées par la destruction. A Frenda, (50 km à l?ouest de Tiaret) 15 constructions sur les 27 recensées ont été démolies, alors qu?à Sougueur, 5 sur 10 habitations ont connu le même sort. Le programme RHP à Tiaret continue de raviver certaines questions pendantes, liées à l?aspect juridique des terrains sur lesquels ont été construits ces bantoustans. Les terrains qui n?ont pas fait l?objet de transferts empêchent la délivrance des titres de propriété que réclament, aujourd?hui, certains habitants. Au départ, certains indus-occupants avaient payé de 50 000 DA à 100 000 DA pour l?acquisition illicite de certains terrains. La confusion, sciemment entretenue, a fait enrichir certains responsables qui n?ont jamais été inquiétés.


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