Tiaret

Le dernier virage



La concurrence s'accroît. À deux jours de la fin de la campagne électorale, les chefs de partis politiques redoublent les sorties médiatiques et rencontres populaires. Le terrain est investi. Aucune wilaya de l'ouest du pays n'est délaissée. Signe que la campagne est bien lancée, les promesses électorales pleuvent en cette période automnale. Plus ou moins réalistes, parfois intenables. Si la promesse fait partie de la vie politique, certains crient à la démagogie. D'autant que les intervenants sont, dans leur majorité, revenus sur les raisons ayant motivé leurs partis à prendre part à cette joute électorale appelée à être une réussite, selon leurs propos, en se rendant en masse dans les isoloirs. Animant, en fin de journée de vendredi, un rassemblement populaire à la salle de cinéma Es-Saâda, le président du parti du Front El Moustakbel, Abdelaziz Bélaïd, a affirmé que «le décollage économique de l'Algérie sera assuré à partir de la commune qui doit jouer le rôle qui lui a été dévolu en s'appuyant sur des cadres honnêtes et compétents aptes à opérer le changement escompté par la population.»Mettant l'accent sur «la nécessité de faire de la commune une institution politique, économique et sociale capable de prendre des décisions comme l'adoption de nouveaux projets, l'attrait des investisseurs et la création d'emplois», Abdelaziz Belaïd a plaidé pour «un changement des mentalités» en matière de gestion des communes. Tandis que le président du Mouvement pour la société de la paix, Abderrazak Makri, a estimé, à partir de Tiaret, que «la réussite du scrutin sera celle de la volonté populaire à opérer le changement au sein des collectivités», ajoutant que «ces élections seront importantes pour le règlement des différents problèmes que vit le pays et constitueront un nouveau jalon dans l'édification d'une Algérie nouvelle à laquelle aspire le peuple». Pour Abderrazak Makri, ce rendez-vous sera «une opportunité pour les cadres et les compétences de prouver leur capacité à gérer leur commune et leur wilaya» comme il sera une occasion pour les partis en course «d'oeuvrer à répondre aux attentes des citoyens», assurant que «la réussite de ces élections renforcera la confiance du citoyen et ses aspirations en des lendemains meilleurs et l'encouragera à contribuer au développement local et national à tous les niveaux». À Sidi Bel Abbès, le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance, Aïssa Belhadi, a mis en avant la nécessité de «rétablir la confiance entre électeurs et élus». Pour ce faire, il a appelé à «l'adoption d'un programme réaliste répondant aux préoccupations du citoyen».
À Relizane, le président du parti Wassit Essiyassi, Ahmed Laroussi Rouibet, a appelé les électeurs de la wilaya «à voter au profit des candidats capables de prendre en charge les préoccupations des habitants des zones d'ombre», affirmant que sa formation politique «dispose d'un programme complet visant à porter la voix et les préoccupations de la population, notamment celle des zones rurales, jusqu'aux Assemblées communales et de wilaya et à assurer le développement de cette wilaya à vocation agricole».
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