Tamanrasset

Rassemblement de soutien à Rabah Karèche à Béjaïa



Des dizaines de personnes, dont des journalistes, des militants politiques, des acteurs de la société civile et des citoyens, se sont rassemblées, avant-hier, à la place de la Liberté d'expression Saïd-Mekbel de Béjaïa, à l'appel du Comité de défense des libertés (CDL) de Béjaïa et de journalistes, en soutien à notre confrère Rabah Karèche, qui a passé sa journée internationale de la presse en prison. Et à travers lui, la solidarité avec tous les journalistes en prison, en liberté provisoire et sous contrôle judiciaire pour leurs écrits.Des bougies ont été symboliquement allumées et des affiches et dessins distribués pour être portés par les manifestants. Trente minutes plus tard, tout le monde est invité à se regrouper devant le buste de Saïd Mekbel, où une prise de parole a été improvisée.
Premier à intervenir, Kader Sadji du Comité de défense des libertés, qui dit regretter qu'après les événements d'Octobre 1988, la décennie rouge, le pouvoir continue à envoyer en prison des journalistes. "Non, la place de Rabah Karèche n'est pas en prison, mais auprès des siens et de la population qu'il doit informer, car c'est son métier", a-t-il déclaré.
Le député Khaled Tazaghart insistera, pour sa part, sur la sauvegarde des acquis d'Octobre 1988, qui sont sérieusement menacés, selon lui, d'où l'importance de telles mobilisations.
"Par notre présence aujourd'hui à ce rassemblement en soutien au correspondant de Liberté à Tamanrasset et à travers lui à tous les journalistes menacé s dans l'exercice de leur métier, nous voulons témoigner notre solidarité agissante avec eux et envoyer en même temps un message au pouvoir : la liberté de la presse n'est pas seulement l'affaire des journalistes, mais notre affaire à tous", a-t-il soutenu.
Les journalistes présents témoignent de la difficulté d'exercer leur métier, devenu même très dangereux. Mais ils se sentent réconfortés par cet élan de solidarité avec leur collègue Rabah Karèche et à travers lui avec tous les journalistes en liberté provisoire ou sous contrôle judiciaire.

M. OUYOUGOUTE
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