ELECTIONS LEGISLATIVES DU 10 MAI Le MNE présent avec 47 listes

Le Mouvement national de l'espérance (MNE) participera aux législatives avec 47 listes, ne faisant l'impasse qu'au niveau d'une seule wilaya, celle de Souk-Ahras et les circonscriptions de l'émigration. C'est ce dont a fait part le premier responsable du parti, Mohamed Hadef, à l'ouverture, hier mercredi à l'hôtel Safir Mazafran de Zéralda, des travaux du congrès national.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Cette participation est loin d'être de pure forme, à se fier à M. Hadef qui affirmera que les candidats du parti choisis parmi ce que compte la société comme crème, auront à créer la surprise, et ce, a contrario des pronostics des uns et des autres donnant les «grosses cylindrées» pour les uns et le camp islamiste pour potentiels vainqueurs de cette consultation. Un camp islamiste qu'il invitera, à l'occasion, à proposer autre chose que le discours religieux qui ne doit, selon lui, «plus avoir raison d'être». Pour M. Hadef, c'est là une de ce qui devait être «une préoccupation de la commission Seddiki de surveillance de ces élections». Comment ' «En surveillant de près les discours des leaders politiques lors de la campagne électorale qui commence ce dimanche et de disqualifier tout parti qui aura recouru au discours religieux», dira le patron du MNE qui semble, par ces propos, ignorer ou feindre d'ignorer des programmes à soubassement religieux de nombre de partis et qui, par ailleurs, se revendiquent ouvertement du camp islamiste. Et la confiance et la certitude en des résultats probants ont été jusqu'à ne pas trop s'impliquer personnellement dans la campagne électorale puisque M. Hadef dira n'avoir au programme jusqu'à présent que quatre à cinq meetings à animer. Il exprimera toute son aversion pour la proximité qu'il dit assimiler à du harcèlement et à de la quémande voire la fin des valeurs, soit exactement, dira-t-il, «tout le contraire de ce que requiert l'action politique ». Ce qu'il affirmera s'atteler à réhabiliter, préconisant, dans ce sillage, l'assainissement du climat politique à travers l'annihilation de la plus pernicieuse des fraudes, celle, dira-t-il, du marchandage des candidatures et de l'achat des voix, pratiqué au vu et au su de tout le monde, sans que quiconque ne soulève le petit doigt. Comme pour montrer qu'au niveau de son parti, les choses sont aux antipodes de ce qui se passe, selon lui, au niveau des autres formations politiques, M. Hadef affirmera avoir mis l'impasse sur les circonscriptions manquantes à son tableau de chasse du fait, dirat-il, qu'il ne connaissait pas suffisamment les gens qui se sont proposés pour défendre les chances du parti.