Grogne des agriculteurs de ZitounaLes agriculteurs de la localité d'Afensou, dans la daïra de Zitouna, ont exprimé leur courroux quant aux pénibles conditions dans lesquelles ils doivent accomplir leurs activités agricoles. Ils s'occupent essentiellement de cultures fruitières, dont notamment les cerises et les pommes. Cette activité constitue, par ailleurs, le gagne-pain de la majorité de la population, sachant que ces produits sont par la suite écoulés vers les marchés de la ville. Le seul problème qui cause d'énormes désagréments à ces agriculteurs c'est l'état déplorable des chemins, s'ils ne sont pas carrément inexistants. Ils expliquent : « Nous devons nous rendre au niveau du hameau de Aïn Edesma situé à près de 6 km de notre village pour revendre la marchandise, seulement en l'absence de routes praticables, nous sommes contraints de rebrousser chemin ou alors tenter le hasard, mais c'est à nos risques et périls. C'est surtout en hiver que cela devient de plus en plus dur, et nous ne pouvons faire autrement sachant que c'est cette activité demeure notre seule source de revenus. »Campagne de sensibilisation des consommateursEn plus des nombreuses sorties effectuées sur le terrain tout au long de l'année, l'association locale pour la protection et la défense du consommateur de la wilaya (ASPRODEC) s'est distinguée, une fois de plus, en entament depuis le début de la saison estivale une émission radiophonique diffusée chaque samedi sur les ondes de la radio Skikda FM. Une initiative qui a été agréablement accueillie par les auditeurs puisque le standard de la radio explose littéralement à chaque émission. Ce succès est essentiellement dû aux sujets débattus par l'association qui a ciblé cette année des problèmes touchant directement les consommateurs en impliquant, bien sûr, les responsables sectoriels. Ainsi, les problèmes liés aux coupures d'électricité, à la consommation de l'eau et aux risques d'intoxication en cette période de chaleur, ont été discutés, et les auditeurs ont eu toute la latitude de les évoquer. Une initiative à encourager, et surtout à pérenniser.Coupures d'électricité à LeghdirLes habitants de Leghdir n'en ont toujours pas fini avec les difficultés qui caractérisent leur quotidien. Cette agglomération de 6 000 habitants, qui accuse un énorme déficit à tous les niveaux, peine à sortir du chaos dans lequel elle est plongée depuis plusieurs années avec, entre autres, les problèmes d'AEP et d'alimentation en gaz de ville. Et aujourd'hui c'est au tour de celui de l'électricité d'être pointé du doigt par les habitants. En effet, les lotissements 01 et 02 sont carrément dépourvus de réseau électrique, et de ce fait, les habitants recourent à des branchements illicites, avec tous les dangers qu'ils encourent. De fréquentes coupures sont également enregistrées à cause de ces branchements, pouvant survenir plusieurs fois par jour, au grand dam des citoyens qui ont à maintes reprises exprimé leur désarroi, sans pour autant avoir d'écho.145 000 quintaux de céréales récoltés par la CCLSUne quantité de 145 000 q, dont 50 000 en semences, a été récoltée à ce jour par la coopérative des céréales et légumes secs (CCLS). Un chiffre devant être revu à la hausse puisque les prévisions de la CCLS pour cette campagne sont de l'ordre de 200 000 q. Notons que la campagne moissons-battages de cette année a été quelque peu perturbée par les mauvaises conditions climatiques des mois d'avril et mars derniers, engendrant des pertes de 10 % sur la production. Néanmoins, cela n'a nullement contrarié les prévisions optimistes de la CCLS puisque le directeur de la CCLS de Skikda, M. Boughazi, assure qu'ils espèrent « malgré tout atteindre (nos) objectifs d'ici la fin de la campagne ». En matière de semences, notre interlocuteur expliquera que la CCLS arrive à couvrir les besoins de la wilaya avec environ 22 000 q, alors que le reste est acheminé vers les wilayas limitrophes. S'agissant des moyens matériels mis en place pour cette campagne, M. Boughazi dit : « Nous venons d'acquérir cette année six nouvelles moissonneuses-batteuses, ce qui porte à dix-sept le nombre total de ces machines, sans compter 80 autres du secteur privé, ce qui est largement suffisant. »
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Posté par : sofiane
Ecrit par : D. D.
Source : www.elwatan.com