Selon M. Lacarne Bel Abbès, premier concerné du spectacle «El Halqa», une invitation a été adressée aux artistes qui participent à cette production culturelle pour se rendre à Khenchela, Bordj Bou-Arreridj, et autres villes de l'est du pays. Ainsi, après son retentissant succès lors du festival du théâtre professionnel tenu en avril 2008 à Sidi Bel-Abbès, où fut programmé le dit spectacle en parallèle aux autres spectacles en compétition. Cette innovation, à savoir «l'histoire d'un Goual en place publique» a été bien reçue par le public présent. En témoignent les nombreuses sollicitations de cette présentation théâtrale où le Goual est tantôt «Meddah», «Troubadour», «Animateur», «Ajajbi», «conteur et comédien» à la fois. La Halqa se veut également un devoir de mémoire et une tentative de réhabilitation du patrimoine culturel local. En cette «Forja», sont, dit-on, repris tous les adages, maximes populaires d'anton.
La Halqa, c'est aussi le souvenir d'une enfance dans le vieux quartier héroïque de la Graba avec feu Cheikh Daho, Kabasso, Moul El-Ouaâda, Antar... en parallèle à la floraison des cafés culturels, politiques berceaux de la résistance armée et du nationalisme montant.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : M Kadiri
Source : www.lequotidien-oran.com