Sétif - Revue de Presse


Quand l?APC oublie ses engagements Le 23 mars 2002, le quartier populeux Rasidor faisant partie intégrante de la cité Yahiaoui (Tandja), la plus importante de la capitale des Hauts-Plateaux, en nombre d?habitants, avait été ébranlé par une explosion de gaz. Les équipes de la commune ayant engagé des travaux dans la rue Salah Belaâlali, sont les responsables de ce sinistre qui a détruit une partie de l?habitation de Satta Rabah. Le citoyen et sa famille qui deviennent subitement des SDF sont casés, des mois durant, à l?école El Hidab. Pour bien évaluer les pertes, M. Satta, fait appel à un architecte expert qui constate les dégâts. Un rapport établi le 22 août 2002 met en garde les parties ayant décidé la préservation partielle de l?habitation. Pour conforter son constat, l?expert sollicite l?avis d?un bureau d?études spécialisé qui préconise dans sa conclusion finale, sa démolition pure et simple. Le 26 janvier 2003, l?APC décide en concertation avec le CTC, de démolir puis de reconstruire uniquement la partie endommagée. Cette solution est rejetée par le citoyen. Ce dernier ayant adressé du 18 août 2002 au 7 février 2005, plus de 20 correspondances aux différentes instances concernées (P/APC, chef de daïra, services techniques, et wali) en vain, ne sait plus à quel saint se vouer. D?autant que sa demeure fait actuellement office de décharge publique dégageant des odeurs nauséabondes. Cette situation qui met en péril la santé des riverains n?offusque pas outre mesure les gestionnaires de la ville. En dépit du silence radio des élus de la commune, responsables de son drame, M. Satta ne baisse pas pour autant les bras. Le 11 juillet 2004, il expédie une énième requête au P/APC qui le rassure en disant dans sa réponse, datée du 31 juillet 2004, que les services de la commune ont demandé une enveloppe financière suffisante pour l?achèvement des travaux de reconstruction. L?engagement écrit du maire n?est, 8 mois après, toujours pas tenu. Pis encore, M. Satta se plaint de l?accueil qui lui a été réservé par le premier magistrat de la cité : « La dernière fois, le P/APC m?a reçu dans le hall, il ne m?a même pas consacré 5 minutes pour lui faire part de ma détresse qui perdure depuis trois ans. » Contacté par nos soins, le P/APC affirme que « c?est un autre passif hérité de l?exercice écoulé et qu?il va falloir régler définitivement ».



Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)