Sétif - BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

Le phénomène devient récurrent à Sétif: Quand la pluie démasque le bricolage



Le phénomène devient récurrent à Sétif:  Quand la pluie démasque le bricolage


A certains endroits, la situation est complexe, puisque la chaussée ne possède même pas d’avaloirs.

Les averses qui se sont abattues, dimanche soir, sur la ville de Sétif et ses environs, ont démasqué, une fois de plus le bricolage sur plusieurs axes routiers qui se sont transformés en piscines des heures durant, au grand dam des passants et des automobilistes bloqués. Il suffit donc de quelques gouttes d’eau pour que la circulation automobile devienne un cauchemar. Que ce soit au centre-ville ou à la périphérie, le scénario des avaloirs et des regards bouchés revient au galop.

N’ayant pas trouvé où se déverser, les eaux de ruissellement s’accumulent sur de nombreux tronçons routiers, compliquant l’existence des automobilistes pris au dépourvu. Pour l’illustration, l’eau a atteint des pics du côté de l’hôtel Zidane, à la cité Cinéstal, près de la mosquée Omar Ibn Khettab et non loin de Maqam Echahid, pour ne citer que ces endroits, alors qu’à la cité Tandja (cité Yahiaoui) et Bouaraoua, les inondations ont paralysé le trafic routier, surtout que des avaloirs obstrués n’arrivaient plus à supporter le fort débit des eaux pluviales.

Dans certains endroits, la situation est plus complexe, puisque la chaussée ne possède même pas d’avaloirs lui permettant d’évacuer les eaux des fortes précipitations. A chaque averse donc, le calvaire refait surface, sans que cela offusque les services concernés, se distinguant par une déconcertante indifférence.

Pointés du doigt dans un récent article (voir El Watan du 2 octobre 2018), l’entretien et le curage des regards et des avaloirs de la cité ne sont toujours pas d’actualité à Sétif, où de nombreux initiés s’interrogent à propos des milliards injectés dans la réfection des routes, où la fiabilité de nombreux avaloirs est une véritable problématique.

«Les inondations du réseau routier de la ville sont la résultante du manque de suivi générant le travail bâclé, facturé paradoxalement au prix fort. On ne comprend pas comment les services concernés peuvent avaliser et avaler de telles tartes», soulignent des techniciens des travaux publics.

La commune de Sétif, qui compte réhabiliter certaines routes, notamment les 10 et 13 lots, pour un montant global de 1,23 milliard de dinars, va-t-elle rectifier le tir et éviter les onéreuses erreurs du passé?

La question est posée.


Kamel Beniaiche


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