Sétif - ENVIRONNEMENT

Eclairage public à Sétif: Le solaire pour réduire les factures salées




Eclairage public à Sétif:  Le solaire pour réduire les factures salées


Grevant considérablement les budgets de nombreuses localités à court de «liquidités», le problème de l’éclairage public défaillant ici et là, d’autant que les sempiternelles opérations d’entretien et de renouvellement des équipements sont à chaque fois bloquées par le contrôleur financier, est désormais l’autre priorité des autorités de la wilaya.

Celles-ci décident donc de prendre le taureau par les cornes. Pour en finir avec les histoires d’ampoules de mauvaise qualité et réduire la facture de consommation se chiffrant dans certains lieux en milliards de centimes, l’on opte maintenant pour les énergies renouvelables et en premier le solaire.

Un ambitieux programme s’étalant sur plusieurs années a été lancé à Smara, Djermane, Amoucha, Tella et au niveau du contournement de la ville d’El-Eulma, devrait permettre à la wilaya de Sétif de produire un peu d’électricité. Déboursant annuellement 150 millions de dinars, rien que pour l’éclairage public, la capitale des Hauts-Plateaux devant injecter ce pactole dans des investissements productifs ou des équipements d’utilité publique, n’échappe pas à cette démarche. Celle-ci est davantage motivée par des questions de coûts et des considérations environnementales.

Ainsi, le chef de la daïra du chef-lieu, Rachid Benkhaznadji, déclare à El Watan qu’un important projet d’installation d’éclairage public à l’énergie solaire est en phase de concrétisation.

«Expérimentée dans un premier temps à Cheikh El Aïfa (un quartier situé dans la périphérie nord de l’agglomération), l’opération se traduira à court et moyen termes par l’installation dans les rues de la cité de plus de 30.000 lampadaires alimentés à l’énergie solaire. Avec ces innombrables avantages, l’opération permettra à la collectivité de réaliser d’importantes économies et de protéger notre environnement. Faisant de ce point un axe prioritaire du programme de développement de la wilaya, le wali suit en personne ce volet».

A noter que les panneaux absorbent l’énergie solaire la journée pour la transformer en électricité qui alimentera les lampadaires la nuit.

En attendant l’installation des candélabres (poteaux), le traditionnel éclairage public est souvent en panne, au grand dam des citoyens du chef-lieu et des différentes localités.


Photo: La capitale des Hauts-Plateaux paie annuellement 150 millions de dinars rien que pour l’éclairage public.

Kamel Beniaiche
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