Azzedine Arab a jeté l'éponge deux semaines après sa nomination en tant que directeur sportif de l'ES Sétif. Rachid Oukali a préféré se retirer de son poste de président du conseil d'administration du CR Belouizdad quatre jours seulement après son élection. Sanctions financières de la FIFA. Des clubs dans l'attente de trouver une formule avec les joueurs libérés sur le plan financier. Guessoum (MCO) aurait exigé, selon nos sources, 18 mois de salaire pour résilier son contrat. Des présidents de club qui menacent de démissionner prétextant des problèmes financiers. Recrutement de joueurs avant celui de l'entraineur. L'ingérence de la rue dans la gestion directe des clubs, prétendus professionnels. Présence de pseudo-managers qui s'accaparent, avec la complicité de certains responsables de clubs, du pouvoir de recrutement sans aucune vision sportive à long terme. Anarchie, désorganisation permanente et dilapidation des ressources financières. Valse d'entraineurs sans tenir compte de la stabilité. Non-respect de l'éthique sportive, créant un véritable climat délétère. Cette gestion est fréquemment marquée par l'ingérence de responsables n'ayant aucune compétence sportive avec la présence de dirigeants parachutés, anciens joueurs chercheurs d'emploi et de pseudo-journalistes manquant d'objectivité pour dénoncer ces entraves. Au vu des investissements colossaux de l'Etat, le football algérien mérite mieux. Mais au vu de ce qui se trame ici et là, il est très difficile de s'en sortir de ce marasme à moins des décisions politiques. A cet effet, de grands changements s'imposent pour redonner à notre football sa fonction, celle d'éduquer et d'élever les consciences. Notre sport-roi, il faut le dire, traverse actuellement une crise de gestion inquiétante qui n'incite pas à l'optimisme en raison de la mentalité dégradante et la présence d'intrus qui ont envahi le football. Car, derrière cet engouement populaire que suscite le football, se cache une réalité alarmante où la dégradation de la mentalité, les conflits d'intérêts qui compromettent l'avenir du football sans pour autant oublier le populisme.
L'heure a sonné pour repenser leur gouvernance, instaurer la transparence, former des gestionnaires compétents honnêtes et crédibles et surtout revoir la gestion de communication qui est devenue importante et cruciale au sein du professionnalisme dans le domaine de la planification. Avec l'évolution du football, il est important de présenter un projet solide avec une gestion transparente pour attirer les investisseurs et trouver les mécanismes nécessaires d'autofinancement. Aujourd'hui, le financement des clubs repose majoritairement sur l'argent public devenant un gouffre financier qui risque de porter de graves préjudices. Au fait à quoi sert l'argent de l'Etat ?
C'est la question qui taraude l'esprit de nombreux observateurs dans la meure où le football ne produit plus de joueurs répondant aux critères d'internationaux sans pour autant oublier d'évoquer l'absence totale de formations de jeunes chez les clubs.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : le marché de change formel : une nécessité
Source : www.lequotidien-oran.com