Béjaïa: Projet de soutien à l'internationalisation des universités algériennes

Le projet "Soutien à l'internationalisation des universités algériennes: diversification des activités et des échanges" (Saldae), rentrant dans le cadre des projets de renforcement de capacités dans l'enseignement supérieur "Capacity Building for Higher Education (CBHE)" du programme Erasmus+, a été lancé lundi à l'université de Béjaïa.

Le coup d'envoi du projet, qui rentre dans le cadre du programme de la Commission européenne pour l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport dénommé "Erasmus+", s'est effectué en présence des partenaires concernés.

Il s'agit notamment des représentants des universités de Béjaïa, El-Tarf, Ghardaïa, Sétif, Saïda et de leurs homologues européens, issus des universités de Grenade (Espagne), Paris VIII (France) et l'Union des universités de la Méditerranée (UNIMED, Italie), ainsi que de hauts responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et du Bureau national Erasmus+.

Durant deux jours (lundi et mardi), les participants devaient examiner la stratégie à adopter pour mener au mieux ce projet et concrétiser ses objectifs préalablement établis, a déclaré le recteur de l'université de Béjaïa, Abdelkrim Benyaiche qui a souligné que le projet vise à "renforcer les capacités institutionnelles des universités algériennes ainsi que leur présence et leur visibilité à l'international".

Dans une déclaration à l'APS, ce même responsable a mis en avant, surtout, la problématique de la mobilité de la communauté universitaire vers l'Europe et inversement, et aussi l'amélioration de l'attractivité des établissements supérieurs nationaux.

A noter que l'université de Béjaïa a été désignée par la Commission européenne, au bout d'une sélection de 1.000 candidatures internationales, pour parrainer le projet.