« La police judiciaire doit exercerconsciencieusement son rôle afin que la justice reflète l'équité escomptée parles justiciables», devait déclarer le procureur général près la cour de Saïda,M. Medjahdi, à la clôture de la journée d'études en fin d'après-midi. Larencontre ayant débuté jeudi en début de matinée, en présence des walisd'El-Bayadh, de Saïda et du représentant du chef de l'exécutif de Naâma, a eulieu au centre universitaire, Dr Moulay Tahar. Le thème de la rencontre, «uneétape du cycle continu de la formation portait sur «la relation du parquet avecla police judiciaire : respect des droits de l'homme et lutte contre lacriminalité», et a regroupé les officiers de la PJ des trois (03) wilayate,relevant de la compétence territoriale de la cour de Saïda», tant de la Sûreténationale que du Darak El-Watani, mais aussi des fonctionnaires es-qualitéexerçant dans les secteurs du Travail, des Impôts de la Douane et del'Urbanisme, fut-il constaté dans l'ampli ayant abrité ce rendez-voustechnico-pédagogique. Trois magistrats, MM. Benabdellah, Khelkhal et Kadari ontrespectivement développé les sujets se rapportant au «respect des droits del'homme durant l'instruction», «le rôle des fonctionnaires ayant qualité d'officiersde la P.J.», et «l'exécution des ordres écrits (mandats)», alors que lesofficiers, Ghaouti de la S.U. et Nekhla du DW ont présenté «le crime organisé»et «les méthodes d'enquête et d'investigations». Durant les débats, où lecomité de rédaction avait noté 21 interventions, il fut disséqué le rôle de laPJ qui a pour mission de constater les infractions d'en rechercher les auteurs,de réunir les preuves et de mettre ceux-ci à la disposition de la justice...».M. Benfréha, président de la cour, avait mis en exergue «le respect de ladignité humaine et la présomption d'innocence dans la lutte implacable contrele crime» et d'expliquer que «l'action publique pour l'application des peinesest mise en mouvement et exercée par les magistrats ou par les fonctionnairesauxquels elle est confiée par la loi». Abondant dans le respect des droits del'homme consacré dans la «Déclaration universelle» à l'ONU en date du 10octobre 1948, le procureur de la République près le tribunal de Saïda a insistésur les conditions de la détention préventive où l'interpellé, «ayant, de parla commission de l'infraction, ébranlé son centre juridique», doit jouir durespect de la dignité, à conditions adéquates en «cette phase préliminaire dela recherche de la vérité par la police judiciaire». Le magistrat rappellera àl'assistance les principes généraux de la Déclaration universelle que sontcelui «du droit à la vie et à la sécurité, du droit à la liberté, à laprotection contre le torture et de la légitimité juridique».A l'issue des travaux présidés tour à tourpar deux procureurs généraux adjoints, le rapporteur de la commission derédaction des résolutions a lu les recommandations retenues, dont cellerelative à la détention préventive et celle portant sur la protection de l'investigationet des moyens appropriés quant à la lutte efficace contre le crime organisé.Les responsables du palais de Justicen'hésitèrent nullement à remercier tous ceux qui ont contribué au succès decette journée et honoré les conférenciers «afin que le travail judiciaireatteigne son niveau de performance d'autant qu'il fut mis en place unedirection de la police judiciaire au sein du ministère de la Justice, àl'initiative du ministre, garde des Sceaux, insistera le procureur général.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Ali Kherbache
Source : www.lequotidien-oran.com