Le prononcé du verdict attendu avec impatience a provoqué des réactions prévisibles. La première explosion de joie a été exprimée à l?annonce de la relaxe pour Dallal Abdelwahab. Sa famille ne semblait pas croire à la décision. Des applaudissements, puis des cris et des évanouissements poussant la présidente à exiger des agents de l?ordre de faire revenir le calme sous peine d?évacuer la salle. Ouandjelli Mohamed et Bourayou Nadjib n?ont pu contenir leurs larmes, lorsque la présidente leur annonce leur mise en liberté. Ils éclatent en sanglots et ce sont leurs avocats qui les aident à quitter la salle dans un état de choc émotionnel. Le même sentiment de joie est exprimé par les membres de la mutuelle des P et T, notamment Mohamed Tchoulak, dont les collègues et la famille ne se sont pas retenus dans les acclamations. Belarbi Salah Hamdane, président de la mutuelle de la Sûreté nationale, ne s?attendait pas à la relaxe. Son annonce provoque l?effet de surprise, mais surtout de soulagement. Ses collègues, en civil, se sont vite distingués par les forts applaudissements de la décision. Kheireddine El Oualid, ancien DG de l?OPGI d?Oran et de Constantine, actuel DG de l?AADL, est lui aussi surpris par la relaxe. Ses amis et sa famille venus très nombreux ont transformé le hall de la cour en un espace de fête. Mais comme dans un verdict il y a toujours des contents, il y a également des mécontents. Si certains parmi ces derniers ont avalé le coup, dans le silence, comme cela a été le cas pour Ali Aoun, PDG de Saidal, condamné à deux ans de prison ferme, certains n?ont pu contenir leur colère. Cela a été le cas de la famille de Menad Mustapha, le directeur financier de la Cnas, condamné à trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt à l?audience. Son fils crie : « C?est une injustice », avant que les policiers ne l?encadrent pour le faire sortir de la salle. Dans le hall, le frère de Menad crie sa colère, en usant de propos violents et virulents à l?égard de Sidi Saïd, secrétaire général de l?UGTA, pour lequel, dit-il, son frère est en train de payer. Lynda Benouis, en dépit de la peine de deux ans avec sursis, semble très affectée. Elle se laisse aller dans les larmes avant de se ressaisir.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : S. T.
Source : www.elwatan.com