Relizane : Les communaux manifestent leur colère

A Relizane, à Djidiouia, à Hemdena, à Oued Djemaâ, à Sidi Saâda et dans les autres communes, des dizaines d'employés des communes ont manifesté leur colère pour réclamer l'amélioration de leur pouvoir d'achat.Alors que les syndicats autonomes du secteur de l'éducation se sont «greffés» au mouvement de protestation des enseignants enclenchés depuis des jours, le tour est venu cette fois-ci aux employés des collectivités locales.
En effet, les communaux des différentes circonscriptions de la wilaya ont observé ce week-end des sit-in devant les sièges de leurs mairies. A Relizane, Djidiouia, Hemdena, Oued Djemaâ, Sidi Saâda et dans les autres communes, des dizaines d'employés de cette frange de la fonction publique se sont manifestés pour dénoncer leur mal-vivre. «Nous sommes les marginalisés de la société», a tempêté un des manifestants en lançant :
«Dans l'un de ses discours, le président de la République a bien affirmé la revalorisation du SMIG à 20 000 DA mais depuis cette déclaration rien n'a changé sur nos mensualités. Certains continuent de percevoir 180 00 DA au moment où les employés dans les différents dispositifs d'insertion professionnelle sont toujours payés entre 5400 DA et 11 000 DA.»
Un autre lui emboîtera le pas en rappelant les corvées qu'endurent les communaux. «Nous sommes les premiers mobilisés dans les cas d'inondations ou d'incendies, nous sommes chargés des opérations de nettoiement et d'autres charges, mais nous sommes les premiers qui soufrent de la hogra», a-t-il renchéri avec amertume. Et d'ajouter : «Que puis-je acheter pour mes enfants avec cette misère de 5400 DA '»
En plus de la révision du point indiciaire, les mécontents réclament leur intégration dans des postes durables. «Nous nous sommes sacrifiés depuis des années. Certains d'entre nous sont là depuis plus d'une dizaine d'années et attendent toujours leur insertion directe (sans recourir aux examens) dans des postes permanents», ont-ils crié, en précisant : «Nous méritons ces postes sur lesquels on a travaillé depuis notre jeunesse.»
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