Relizane - Revue de Presse

2ème jour de campagne : entre appels au changement et consécration de la continuité



2ème jour de campagne : entre appels au changement et consécration de la continuité
Les sorties sur le terrain des chefs de partis lors du deuxième jour de la campagne pour les législatives du 10 mai ont été marquées lundi par des meetings populaires au cours desquels certains ont mis l'accent sur la nécessité d'opérer un changement alors que d'autres ont plaidé en faveur de la continuité.
Les problèmes des jeunes, les préoccupations des citoyens et la consécration de la démocratie pour une Algérie forte de ses institutions étaient parmi les points sur lesquels les chefs de partis ont axé leurs interventions lors de leurs meetings à travers le territoire national.
De Relizane, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a appelé à faire du scrutin du 10 mai "un réel référendum populaire" afin que la prochaine Assemblée populaire nationale (APN) consacre effectivement les principes de la séparation des pouvoirs, l'indépendance de la justice et l'égalité entre les citoyens.
Elle a également mis en garde contre "toute tentative de manipulation des élections", ajoutant que l'objectif de la participation du PT à ce rendez-vous est la contribution à l'élaboration de la nouvelle constitution qui permettra de jeter les bases de "la deuxième République".
Mme Hanoune a aussi mis l'accent sur la nécessité, pour la prochaine constitution, de "garantir toutes les libertés, d'assurer la propriété collective par la Nation des secteurs stratégiques et la consécration de la démocratie".
De son côté, le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Khaled Bounedjma, a affirmé, lors d'un meeting à Boufarik (wilaya de Blida), que l'Algérie "a besoin aujourd'hui de tous ses enfants pour renforcer la stabilité et faire échec aux desseins de ses ennemis qui veulent faire échouer ce scrutin".
Il a indiqué que son parti propose un programme avec des idées touchant tous les thématiques et les questions et consacre une attention particulière à la jeunesse, ajoutant que le FNJS est "capable de résoudre tous les problèmes des jeunes et aussi d'éradiquer les phénomènes de corruption, d'injustice et de marginalisation".
Le président du parti El Karama, Mohamed Benhamou, a, pour sa part, appelé à partir de Guelma les électeurs à aller aux urnes "avec un esprit de nationalisme". Après avoir noté que le slogan retenu pour son parti est "Ensemble avec toi Algérie", il a invité les citoyens à élire des hommes crédibles et compétents "capables de construire un Etat fort fondé sur le savoir".
Pour la présidente du Parti de l'équité et de la proclamation, Naima Salhi, réaliser la rupture à travers les urnes devient une nécessité. Dans ce sens, elle a appelé, à partir de Chlef, les électeurs à une forte participation aux prochaines législatives. Mme Salhi a également affirmé que "tout changement sera voué à l'échec s'il ne provient pas des forces vivantes du peuple, notamment la jeunesse qui représente le pilier de la société algérienne".
Elle a, à cet effet, noté que la société fait face aujourd'hui à plusieurs fléaux comme la drogue, l'immigration clandestine, le suicide et la violence au sein des établissements scolaires qui ont pris, ces dernières années une ampleur alarmante.
Le président du parti Ahd 54, Ali Faouzi Rebaïne, a plaidé cette après-midi à Mila pour un système politique semi-présidentiel avec des prérogatives limitées pour le président et le parlement. Il a ajouté, lors d'un meeting, que cette vision s'inscrit dans le cadre de l'appel du parti à "repenser les missions des institutions de l'Etat" qui n'ont, d'après lui, "jamais servi les intérêts du peuple".
M. Rebaîne a aussi abordé les principales propositions de son parti sur le plan politique à l'image de "l'annulation du tiers présidentiel au sein du Conseil de la Nation, la limitation du mandat présidentiel à deux, la consécration d'une armée professionnelle et l'abandon par le président de la République des titres du premier magistrat et du ministre de la Défense nationale".
A Ain Temouchent, le secrétaire général du parti du Mouvement de l'entente nationale, Ali Boukhezna, a estimé que les prochaines élections permettront à l'Algérie d'entrer dans une "légitimité nationale". Lors de son meeting, il a souligné l'importance des réformes initiées par le président de la République, exprimant la sérénité de son parti quant aux garanties apportées par le chef de l'Etat concernant la transparence et la crédibilité de ce scrutin.
L'Alliance nationale républicaine (ANR), a réaffirmé à M'sila, par la voix de son président Belkacem Sahli, l'attachement du parti au système républicain qui représente, selon lui, "le seul moyen pour l'exercice des droits civiques dans le cadre de la justice et l'équité".
Dans ce sens, M. Sahli a estimé que le programme économique de son parti "propose aux Algériens de réduire la dépendance à la rente pétrolière pour passer à une économie créatrice de richesse ainsi que l'amélioration des conditions d'attraction des investisseurs nationaux et étrangers". Il s'agit aussi, a-t-il dit, de parvenir à "une équité dans tous les domaines parallèlement à l'amélioration de la qualité de service dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de la justice et de la culture à travers la valorisation et la qualification des ressources humaines".
De son côté, le président du Mouvement national pour l'espoir, Mohamed Hadef, a appelé de Bouira les militants de son parti ainsi que les citoyens à voter massivement pour défendre leurs droits et surtout biens choisir leurs représentants au parlement.
Le secrétaire général du parti de l'Union des forces démocratiques et sociales, Noureddine Bahbouh, a, pour sa part, déclaré qu'il est temps "d'introduire un changement total dans la politique du pays", ajoutant que la ré-industrialisation de l'Algérie, la valorisation de la recherche scientifique, la refonte du système éducatif et universitaire ainsi que la relance de l'agriculture figurent parmi "les priorités" du programme de son parti.
De Tébessa, le président du Front de l'Algérie nouvelle, Djamel Benabdesselam, a souligné lors d'un meeting que le prochain scrutin représente "une issue pour un changement pacifique en Algérie", ajoutant que son parti 'uvre pour "l'unification des efforts de la Nation par le dialogue et le rejet de toute ingérence étrangère".
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a, quant à lui, souligné à Laghouat que la stabilité est un acquis qui "doit être renforcé par l'unité entre les Algériens" en 'uvrant pour la relance de l'effort du développement et le rejet de l'ingérence étrangère.
S'agissant du Front du changement, son président, Abdelmadjid Menassra, a souligné à Batna que le changement demeure "une priorité urgente".
Quant aux trois partis qui forment l'Alliance de l'Algérie verte, ses leaders ont appelé, à Jijel, les citoyens a voter massivement car il s'agit, selon eux, "d'une nécessité pour le changement voulu par le peuple".


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