Le secteur de la santé "se porte bien", a affirmé lundi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, soulignant la "disponibilité" des médicaments y compris dans les villes de l'intérieur du pays.
"Le secteur de la santé se porte bien. J'ai été à Oued Souf, à Ouargla, les médicaments sont disponibles, notamment les vaccins, et les médecins travaillent avec abnégation dans toutes les structures hospitalières", a déclaré M. Ould Abbès à la presse en marge de la clôture de la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale (APN), en réponse à une question sur les "dysfonctionnements" qui touchent le secteur.
"Les oncologues travaillent d'arrache pied de 6h à minuit pour apporter assistance aux malades à travers le territoire national", a-t-il argumenté.
Tout en mettant l'accent sur les progrès enregistrés dans le secteur, M. Ould Abbès a souligné la volonté des pouvoirs publics d'apporter les correctifs nécessaires à certains aspects "négatifs" pour améliorer la prise en charge des malades.
"L'Etat a beaucoup investi pour améliorer le secteur de la santé. Des conventions avec des pays qui sont à la pointe de la médecine et de la technologie ont été passées, notamment le Royaume-Uni et les Etats Unis", a-t-il fait valoir.
Interrogé sur les revendications des syndicats du secteur de la santé, M. Ould Abbès a relevé que "l'Algérie est le seul pays au monde qui a accordé une augmentation de 200% à 250%".
Evoquant la politique sanitaire de l'Algérie et les accords conclus pour diversifier ses partenariats , M. Ould Abbès a indiqué que ces accords allaient "améliorer l'industrie pharmaceutique" en Algérie et permettre une meilleure prise en charge des malades, notamment ceux souffrant du cancer.
M. Ould Abbès a ajouté, à ce propos, que depuis le 21 mai dernier, l'Etat a dépensé 25 milliards DA pour l'achat de médicaments.
Le ministre de la Santé avait déclaré récemment que les médicaments étaient "disponibles", regrettant cependant des "dysfonctionnements" dans le réseau de distribution.
M. Ould Abbès avait "reconnu" l'existence de "ruptures sur certains produits", considérant cependant que parler de pénurie était un "leurre".
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz