Ouargla

DGSN: 700 véhicules volés récupérés grâce à un lecteur de plaques




Durant ce mois de Ramadhan, des «instructions ont été données à l'ensemble des directions de la sécurité publique des wilayas de modifier le mode de travail», car pendant cette période particulière, «nous avons constaté qu'il y a une activité intense dans la soirée», a annoncé Ahmed Naït El Hocine, directeur de la sécurité publique à la DGSN, sur les ondes de la radio nationale Chaîne 1.Cette modification dans le mode de travail s'est déclinée, selon l'intervenant, en une «intensification de la présence policière durant la soirée au niveau des lieux et espaces qui accueillent un grand public, notamment les mosquées, les gares routières et ferroviaires». Ce «renforcement vise la préservation de la sécurité et la tranquillité pour l'ensemble des citoyens», affirme encore M. Naït El Hocine. «Durant ces premiers jours de Ramadhan, toutes les conditions de sécurité ont été assurées, et les choses se passent bien», ajoute-t-il à ce sujet. M. Naït El Hocine a, en outre, indiqué que les voitures de police, à travers l'ensemble des wilayas du pays, sont dotées de lecteurs électroniques de plaques minéralogiques des véhicules. Un lecteur relié à la base de données des cartes grises et utilisé depuis 2021. Cet appareil permet de repérer les véhicules déclarés volés et ceux qui ont de fausses plaques d'immatriculation. Ce lecteur, selon l'intervenant, a permis de récupérer, durant l'année 2022, quelque 700 voitures volées. Interrogé sur la gestion de sécurité routière, notamment dans son aspect de mise en ?uvre des radars infrarouges de détection des excès de vitesse la nuit, l'intervenant explique que ces nouveaux équipements «font partie de la modernisation des outils utilisés par les services de sécurité, en particulier en matière de sécurité routière». «Nous avons aussi constaté que la plupart des accidents de la circulation se produisent en fin de journée et dans la soirée, plus précisément entre 18h et minuit.
C'est pour ces raisons que la Direction générale de la sûreté nationale a acquis ces équipements modernes. Il s'agit de radars infrarouges qui permettent de détecter les infractions aux vitesses limites en période nocturne, installés dans les centres urbains dans toutes les wilayas. Ces radars sont entrés en service depuis le premier jour de Ramadhan», explique l'intervenant. Sur le même sujet, il précise que l'introduction de ces équipements s'est accompagnée par des «changements dans le mode des équipes de radars» et que «cela commence à donner des résultats», expliquant aussi que cela rentre dans la «politique de dissuasion» pour pousser «à un changement de comportements des conducteurs de véhicules et des usagers de la route». «C'est exactement l'objectif à travers l'installation de ce nouveau type de radars», affirme Ahmed Naït El Hocine.
Interrogé sur l'utilisation par certains conducteurs d'applications mobiles qui avertissent sur la présence de radars, l'intervenant rappelle que l'objectif est de faire changer les comportements des usagers de la route. «Même s'il existe des applications qui indiquent avec précision la présence de radars, cela aide les services de sécurité, car le but est de réduire les excès de vitesse et d'éviter ainsi les accidents de la route».
Sur le système vidéo de constatation des infractions, le directeur de la sécurité publique à la DGSN explique que cette plateforme «a été développée au niveau de la direction des moyens techniques de la DGSN». «Ce système, qui existe dans plusieurs wilayas, dont Alger, Ghardaïa, Ouargla, va permettre de surveiller les violations au code de la route, en procédant à la détermination, grâce aux enregistrements vidéos, de la plaque d'immatriculation des véhicules impliqués, et donc de connaître le propriétaire du véhicule pour qu'il soit destinataire d'un PV de contravention». Concernant le type de violations au code de la route, l'intervenant cite les «stationnements et les arrêts interdits, la circulation en sens interdit, les dépassements dangereux, l'excès de vitesse». Ajoutant à ce sujet, que la DGSN «attend la mise en place de l'ancrage juridique» pour «permettre le recours à ce système».
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