Ouargla - Ain El Beida

Aïn Beida (Ouargla) - Le Salon du dromadaire, 24 ans après



Aïn Beida (Ouargla) - Le Salon du dromadaire, 24 ans après
Cette deuxième édition se propose d’analyser et de débattre des principales problématiques liées à l’élevage de camelidés en Algérie.

Le deuxième Salon du dromadaire s’est ouvert, hier, à Ouargla sous le thème: «Patrimoine camelidé: réalités et perspectives». Organisée sur deux jours, les 28 et 29 mars, à l’initiative de la Chambre de l’agriculture et la direction des services agricoles de la wilaya, la manifestation, qui vise à promouvoir l’élevage des camelidés se déroule sur le site Bekrat, dans la commune de Aïn El Beida, à une quinzaine de kilomètres au nord de la ville de Ouargla.

Ce Salon dédié au dromadaire rassemblera une centaine d’éleveurs venus de 17 wilayas du sud du pays, à l’instar de Ouargla, Ghardaïa, Illizi, Laghouat, Biskra, Adrar et Tamanrasset. La première édition, organisée en 1988, «avait attiré un nombre important d’éleveurs et de méharistes, mais c’était sur le site de Sidi Otba», se rappelle encore Mustapha, jeune éleveur de Ouargla.

Vingt-quatre ans après, le Salon change de lieu mais demeure toujours aussi attractif, vu le nombre important de participants enregistré cette année.

Une deuxième édition du Salon qui se propose, à travers l’organisation d’une journée scientifique sur le potentiel camelidé dans le sud algérien, d’analyser et de débattre des principales problématiques liées à l’élevage des camelidés en Algérie.

Des rencontres avec des éleveurs et des agriculteurs sont également prévues afin de passer en revue les différentes contraintes auxquelles se heurte l’activité d’élevage dans les régions sahariennes.

Ce rendez-vous sera, en outre, l’occasion de prospecter les opportunités d’investissement dans le domaine de l’élevage de camelidés, en particulier celui de la collecte de lait de chamelle.

Fantasia et courses de Méharis

Dans la matinée d’hier, les participants à ce Salon ont eu droit à une fantasia et à des courses de méharis, joliment harnachés et montés par de jeunes cavaliers, ainsi que des séances de dressage de dromadaire.

Auparavant, un raid d’endurance à dos de dromadaire, auquel ont pris part plusieurs cavaliers, a été organisé sur 20 kilomètres sur le site de Garet Krima.

Précisons que des soirées de poésie et de chants bédouins
ainsi que des concours pour désigner la meilleure chamelle de lait, la meilleure kheima, le meilleur dromadaire de bât et le meilleur géniteur figurent au programme de ce Salon.

Le cheptel camelidé en Algérie est réparti sur trois zones d’élevage, à savoir dans le sud-est, le sud-ouest et dans l’extrême-sud.

Les wilayas sahariennes et steppiques concernées par ce type d’élevage sont Ouargla, Ghardaïa, Laghouat, Tamanrasset, Illizi, Adrar, Béchar, Tindouf, Naâma, El-Bayadh, Biskra, et El-Oued.

Quant à Djelfa, Tiaret, Tébessa et Khenchela, elles constituent des territoires de transhumance et de pâturage.

Mammeri Abdelkrim
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