Sidi Bel-Abbès Une journée médicale et des interrogations

Le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière, M. Amar Tou, qui était durant le week-end en visite de travail et d'inspection à Sidi Bel-Abbès, a profité de cette occasion pour assister à l'ouverture des travaux de la journée d'études sur l'athérotrombose organisée par l'Ordre des médecins. Dans son allocution, le ministre de la Santé s'est attardé sur les dernières décisions prises en Conseil du gouvernement en matière de santé publique, notamment les mesures à prendre pour se rapprocher d'ici 2025 des normes de l'OCDE, particulièrement par le nombre de lits d'hospitalisation disponibles et le taux des professionnels de la santé (médecins et paramédicaux) par rapport à la population. En marge de la journée scientifique, on enregistre un nombre important de praticiens sans doute à cause de la présence du ministre. Par ailleurs, le Dr Reguieg Menaouar coordinateur régional et membre du bureau national du Conseil de l'ordre s'est confié au Quotidien d'Oran sur des questions en relation avec la pratique médicale. Au sujet de la journée, le Dr Reguieg dira qu'elle est beaucoup plus orientée pour une sensibilisation vu que les médecins affichent un faible engouement à l'égard de l'ordre se basant sur le chiffre de 15 à 20 % des médecins inscrits au tableau de l'ordre des médecins. Ceci dit, a-t-il ajouté, un appel est lancé en direction du DSP pour aider le Conseil de l'ordre à être plus représenté par l'incitation des médecins à y adhérer. A noter que sur les lieux même de la journée scientifique, une divergence est née entre les médecins sur la perception des prérogatives de l'ordre à s'occuper de la formations continue des médecins. A ce propos, le Dr reguieg reconnaîtra qu'un problème s'est posé à ce sujet, néanmoins, a-t-il indiqué, le Conseil de l'ordre peut s'occuper de la formation des médecins sans pour autant occulter sa principale mission qui est le respect de l'éthique et de la déontologie médicale. D'autre part, il convient de signaler que les journalistes, venus en force pour couvrir la journée scientifique, ont relevé l'absence d'un sens de la communication chez les organisateurs, au point de se sentir personna non grata.