Sidi Bel-Abbès Le torchon brûle dans le secteur de l'éducation

Quelques jours après l'installationofficielle du syndicat d'entreprise de l'éducation, le sujet du mouvement desenseignants a été le plus dominant au point où l'on compte recourir à l'arbitragede la chambre administrative du tribunal de Sidi Bel-Abbès.  Selon les propos du secrétaire général de l'UW UGTA, M. DjebbarBrahim, le torchon brûle effectivement avec la direction de l'éducationconcernant plusieurs cas dont celui de la directrice de l'école «Assouli». Pourle premier responsable de l'UGTA, il s'agit de «flagrants dépassements» dontsont victimes des enseignants sous le prétexte de «cas sécuritaires». Entre l'UGTA et la direction de l'éducation, c'est deux sons decloche tout à fait différents, car le secrétaire général de la DE a fait savoirdans un entretien accordé au Quotidien d'Oran que suite à l'élaboration dumouvement par la commission paritaire, «aucun recours n'a été enregistré àl'exception d'un seul pour le corps des directeurs d'établissements».  Selon des chiffres établis dans un document mis à notredisposition par la DE, sur 691 demandes de participation au mouvement, 472enseignants ont été affectés à des postes qu'ils ont demandés contre 163 quin'ont pas eu cette chance. S'agissant des «cas sécuritaires», notreinterlocuteur n'est pas allé par plusieurs chemins pour dire que c'est «uneprocédure toujours en vigueur» et que pour y postuler un document établi parles services de sécurité est obligatoire. Quoi qu'il en soit, la tension entrela DE et le syndicat semble tendue car les délais de recours ne sont pasexpirés et des mécontentements sont palpables du côté des enseignants. Le SG dela DE a été catégorique sur le bon déroulement de l'opération et s'est dit prêtà répondre à une commission d'enquête ministérielle à ce sujet.