Oran - Revue de Presse

Sidi Bel-Abbès : Colère contre un incinérateur




Les habitants du quartier Boumelik Abdelkader, martyr symbole guillotiné à Oran en 1956, par le biais d'une pétition et par la voix de leur association officielle, viennent de saisir le nouveau wali, au même titre que d'autres destinataires concernés en criant haut et fort leur refus de voir l'installation d'un incinérateur au niveau de leur polyclinique à des fins, lit-on, d'incinérer les déchets médicaux en provenance de tous les établissements de santé de la ville de Sidi Bel-Abbès.

Les signataires de cette lettre de refus signifiée au wali se disent «étonnés par cette décision arbitraire prise par une administration qui est appelée à veiller plus que n'importe quel organisme à la préservation et à la défense de santé publique».

L'installation, indiquent-ils, d'une telle structure hautement contaminante et aussi dangereuse et menaçante pour la santé de notre population, n'a pas vu au préalable une étude d'impact s'opérer sur les lieux, indique le président en exercice de l'association, afin d'évaluer les risques réels et potentiels sur l'environnement à travers l'émission de fumée chargée de produits chimiques et de matières non biodégradables, indique notre source.

Pour notre part, nous n'avons pas pu savoir de quel type d'incinérateur il s'agit, car l'évolution technologique a touché une multitude de moyens d'incinération.

Passons. Et toujours selon la même source, cette dernière, très déçue sur les considérations et qualifications injustes et péjoratives données à leur quartier dit de «banlieue», est une fois de plus ciblée par ce choix arbitraire et discriminatoire démontrant, selon notre source, et sans ambiguïté, le mépris affiché, indique la même source, certains responsables à un quartier qui a été le berceau et le champ de bataille de notre héros et chahid Boumelik abdelkader.

L'association interpelle le nouveau wali pour empêcher ce «préjudice à l'encontre des habitants» naturellement de ce quartier populaire qui avait connu les atrocités et carnages collectifs de l'OAS, et, gré du hasard, se trouve déjà situé géographiquement dans l'axe, voire la périphérie de la décharge publique sise sur la route de la localité de Zerouala (ex-Deligny), à quelques encablures, site déjà sujet à plusieurs montées au créneau.

Même sur le monticule de Sidi Yacine en ville, un citoyen nous a fait part des difficultés rencontrées par les membres de sa famille atteints d'asthme.

Ce ne sont pas les seuls concernés. Notons que l'Etat a acquis des équipements performants pour la préservation de l'environnement, notamment vis-à-vis de la problématique de la gestion des déchets hospitaliers. Déjà les étudiants résidant près du CHU Hassani Abdelkader s'étaient plaints des effets du brûleur et des mesures avaient débuté en ce Sens, A-T-On Suivi.




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