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"Siaha-2017" ou comment promouvoir la destination Algérie




Abdelwahab Nouri n'a pas été tendre avec Air Algérie sur la cherté des billets, et l'Onat sur sa gestion bureaucratique.Depuis jeudi dernier, le Centre des Conventions d'Oran abrite le 8e Salon international de voyages, transports et équipements hôteliers Siaha-2017, avec la participation de 150 exposants provenant de nombreux pays dont des habitués de l'événement économique, tels que la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, la Thaïlande, l'Inde ou la France mais aussi un nouveau venu, l'Iran, qui confirme sa volonté de s'ouvrir sur le monde après la levée, en janvier 2016, des sanctions liées au programme nucléaire.Organisé sous le slogan "Tourisme pour tous", le salon a été inauguré par le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelwahab Nouri, en présence des autorités locales. Il a rappelé, à l'occasion, que 550 projets touristiques (tous types d'infrastructures confondus) sont en cours de réalisation sur l'ensemble des 1 600 programmés sur le territoire national.Dans le lot, 70 projets concernent la seule wilaya d'Oran qui, il est utile de le souligner, a engagé une course contre la montre en prévision de l'organisation des Jeux méditerranéens de 2021. À côté de la construction ou le réaménagement des équipements sportifs, la capitale de l'Ouest doit également prévoir un parc hôtelier à même d'accueillir les milliers de visiteur attendus.Le ministre a rassuré ses interlocuteurs à propos des mesures de facilitations nécessaires. Cependant, il n'a pas été tendre avec Air Algérie sur la cherté des billets, et l'Onat sur sa gestion bureaucratique. Lors du point de presse, et à la question de Liberté sur la fin de mission du secteur public, le ministre a précisé : "Je ne dirais pas que c'est la fin du secteur public. Le coût du patrimoine touristique public a été amorti et rentabilisé. Actuellement, nous sommes en phase de modernisation des infrastructures. Le chef de l'Etat a octroyé un milliard de dollars pour leur mise à niveau. Mais, nous avons besoin du capital privé, seul ou avec des partenaires étrangers, pour encourager la concurrence qui conduira à des prix attractifs." Du 23 au 25 février, les représentants du tourisme algérien et leurs homologues à travers le monde vont pouvoir échanger leurs expériences et présenter les innovations en termes d'hôtellerie, de restauration et de services liés au tourisme. À ce titre, les organisateurs du salon soulignent l'aménagement d'un espace réservé au tourisme de santé à travers la thalassothérapie, le thermalisme et la rééducation fonctionnelle.En marge de l'exposition des professionnels du tourisme, des communications autour du tourisme sont prévues par les organisateurs. Parmi les intervenants, Dr Cherifa Bensadek, qui doit évoquer "les produits écolos et identitaires", Kamel Senhadji qui abordera "The revenue management", ou encore le Dr Bilel Zakhama, médecin tunisien, dont la communication est intitulée : "L'expérience du Centre hospitalier international Tunis-Carthagène dans la prise en charge des patients étrangers et l'exportation des soins". Une table ronde sur le délicat dossier de "l'investissement dans le secteur du tourisme en Algérie" est également au menu de ces rencontres.Notons que durant la matinée de jeudi, le ministre a procédé à la pose de la première pierre d'un hôtel 5 étoiles à El-Kerma, fruit d'une collaboration algéro-émiratie, d'un coût de 150 milliards de centimes, et à l'inauguration d'un hôtel au centre-ville d'Oran, avant d'assister à la sortie de la première promotion d'artisans de gâteaux au centre de formation d'Essedikia.S. O. A./N. B.
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