Retard dans les travaux de la mosquée Ibn Badis d’Oran

La colère de Ghoulamallah Le ministre des Affaires religieuses, M Ghoulamallah a piqué jeudi dernier une colère lors de sa visite d’inspection et de travail dans la capitale de l’Ouest à cause du grand retard enregistré dans la réalisation de la mosquée Ibn Badis au niveau tant de l’esplanade que de la salle des ablutions. Sur site, où il s’est enquis de l’état d’avancement du chantier de la mosquée Ibn Badis, le représentant du gouvernement s’est dit tout à fait outré par la conduite des travaux de ce chantier qui a tout l’air de s’éterniser. Le ministre, qui a eu droit à des explications sur les contraintes qui ont pesé sur les délais de cette infrastructure culturelle et religieuse, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour s’en prendre aux responsables de l’association qui gère ce projet qui a tout l’air de s’éterniser. Il est inadmissible, dit-il, qu’on arrive à réaliser un campus universitaire en 24 mois, alors que cette mosquée dure depuis une éternité, rappelant que cela fait 24 ans que ce projet traîne le boulet de forçat. M. Ghoulamallah a exprimé son mécontentement quant à la gestion des fonds de cette mosquée par cette association qui n’arrive pas à récolter l’argent nécessaire à sa réalisation, comme l’a laissé entendre M. Boudjellal, l’un des responsables de cette association qui a indiqué au ministre que le projet en question nécessite une aide supplémentaire de 40 milliards de centimes pour son achèvement. Le wali d’Oran qui accompagnait la délégation ministérielle a, de son côté, donné des instructions fermes aux conducteurs de travaux de Bati-Or pour l’ouverture d’un nouvel accès au parking sachant que le premier accès donne sur le corridor du tramway. Le ministre a poursuivi sa tournée en visitant le centre culturel Islamique, en cours de construction, avant de se rendre à Aïn El Turck où il a assisté à la deuxième semaine du Coran.