La date du 16 mai
2009 restera, à jamais, gravée dans la mémoire de la famille Benaldjia, une
date funeste qui a changé le cours de sa vie après ce dramatique accident
survenu à leur enfant Haroun. Depuis lors, les jours qui passent ne sont autres
qu'un cauchemar perpétuel, car leur Haroun est devenu quasiment un «mort-vivant».
Nous souhaitons que son histoire, qui mérite d'être racontée, puisse réveiller
les consciences pour que d'autres enfants ne subissent pas le même sort.
Comme tous les enfants de son âge, et en
période de vacances, Haroun, âgé à peine de huit ans, ne se doutait pas un seul
instant que le danger le guettait en jouant à proximité de son immeuble, à Haï
El-Yasmine. En un clin d'oeil, alors qu'il était adossé au portail, il reçut
une forte décharge électrique provenant de deux fils suspendus à l'entrée de
l'immeuble qui le cloua au portail sous les regards effarés de ses petits
camarades. Pour eux, il était mort. C'est le début d'un long et interminable
calvaire pour le jeune Haroun et sa famille. Transporté d'urgence au CCI, il
fut, deux heures plus tard, évacué vers l'hôpital de Canastel où il est resté
six mois. Mais, en dépit des soins prodigués et toute la volonté du personnel
médical qui tenta l'impossible pour le remettre sur pied, la situation n'a pas
évolué d'un iota et le jeune Haroun demeure toujours paralysé jusqu'à ce jour.
En outre, depuis son accident, il a perdu l'usage de la parole. Une seule
alternative est envisageable pour sauver cet enfant, à savoir une prise en
charge à l'étranger, dans une structure spécialisée. Ce qui n'est pas dans les
possibilités de sa famille, faute de moyens financiers, son père travaillant à
son compte comme maçon. Devenu une lourde charge pour sa famille, sa mère
continue à se battre et ne compte pas baisser les bras et fait tout pour sauver
son enfant. Sachant pertinemment que le temps joue en défaveur de son fils, sa
mère ne cesse de se démener, mais sans résultat jusqu'à ce jour. «J'ai frappé à
toutes les portes, mais je n'ai pas trouvé d'âmes charitables pour venir à
notre secours. Il nous est même arrivé de nous priver des choses essentielles.
Ne voyant rien venir, il est suivi par un physiothérapeute depuis un mois»,
dira-t-elle. Puisse ce déchirant appel trouver un écho favorable auprès des
autorités concernées qui peuvent redonner le sourire à cette famille et à cette
innocente victime qui souffrent le martyr.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com