Oran - Revue de Presse

Prise en charge des toxicomanes et des malades mentaux


Vers la création de deux centres intermédiaires spécialisés Sous le thème «La santé mentale dans un monde changeant, l’impact de la diversité et de la culture» s’est tenu hier, au niveau de l’ITSP, un séminaire sur «la santé mentale: un défi majeur». Outre la participation de plusieurs spécialistes et professeurs en psychiatrie, a été noté la présence du directeur de la santé et de la population de la wilaya d’Oran, ainsi qu’un représentant du ministère de la santé. Ce dernier, lors de son intervention a précisé qu’un projet de la création de deux centres intermédiaires spécialisés dans la consultation et le suivi des toxicomanes est en cours. Ces deux centres seront érigés l’un au niveau de Bir El Djir et l’autre à Es Senia. Ils seront opérationnels vers la fin de l’année 2008. Par ailleurs, ce même responsable a affirmé que deux autres centres similaires se chargeront de l’hospitalisation de ces malades. L’un sera situé à Ain El Türck et le second à El Mohgoun. Signalons qu’au niveau de la wilaya d’Oran, il existe sept centres spécialisés dans la prise en charge des malades mentaux et des toxicomanes, L’hôpital psychiatrique de Sidi El Chahmi en est un. Par ailleurs, un des spécialistes est revenu, dans son intervention, sur le manque de professionnels dans le domaine, affirmant que, depuis maintenant six années, aucune formation dans la prise en charge psychiatrique n’a eu lieu, et tenant à préciser que ce sont les médecins généralistes qui s’occupent de ces malades. D’autres prendront la parole pour appuyer les dires de leur confrère et déclareront que plus de 200 médecins ont quitté le pays ou ont préféré exercer dans le secteur privé. Face à cette situation, il est devenu plus qu’impératif de réagir et une formation de médecins dite de «l’urgence» au niveau de l’institut pédagogique de sidi Chahmi serait plus que bienvenue. Ainsi et pour désengorger l’EHS psychiatrique d’Oran, il a été décidé et cela pour permettre une prise en charge plus adéquate des malades, d’évacuer tous les patients non résidents au niveau de la wilaya d’Oran. Signalons que des villes telles que Mostaganem et Sidi Bel Abbés disposent déjà de structures spécialisées. D’un autre côté, les interventions des participants ont aussi porté sur le suicide qui est devenu selon un spécialiste un nouveau mode d’expression, surtout chez les jeunes et notamment les victimes de violences. Ces personnes auraient besoin, à elles seules, d’une thérapie spéciale.
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