Porte de Canastel

La Porte de Canastel, située dans le quartier historique de Sidi El Houari à Oran, est un monument ancien d’une grande valeur patrimoniale. Témoin du passage des civilisations qui ont façonné la ville, elle demeure une ouverture symbolique sur le passé.

Son histoire remonte à l’époque des Mérinides, qui l’érigèrent en tant qu’élément défensif. En 1734, lors de l’occupation espagnole d’Oran, la porte fut renforcée et fortifiée. Sous la période coloniale française, deux immeubles furent construits au-dessus du monument, mais ces derniers, aujourd’hui en ruine, ont été classés comme menaçant ruine.

La Porte de Canastel est l’une des quatre grandes portes historiques d’Oran, aux côtés de la Porte de Santon, la Porte d’Espagne et la Porte du Caravanserail. Autrefois, elle était précédée d’un grand pont menant au passage de Canastel, aujourd’hui connu sous le nom de rue Ben Amara Boudkhil.

Selon certains spécialistes en archéologie, sous cette porte coulaient d’importantes sources d’eau, comblées en 1848 pour permettre la construction de l’actuelle rue Khedim Mostefa (anciennement Stalingrad).