
Les habitants du quartier de la Casbah, au centre de la ville des ponts, sont dans tous leurs états en raison de perturbations dans l'alimentation en eau potable, qui datent d'avant les fêtes de l'Aïd El Kébir, selon leurs propos.Selon les habitants, leur approvisionnement H24 en ce liquide précieux demeure un rêve pour le moment, soutenant que l'eau arrive dans leurs robinets deux heures le matin, en temps normal, avec des fois une rallonge jusqu'à midi et parfois assez tard dans la nuit. «Ce n'est pas reluisant, mais on se suffisait », avoueront nos interlocuteurs. Cependant peu avant les fêtes de l'Aïd passé, les perturbations ont commencé, avec une certaine anarchie et des horaires non respectés dans l'alimentation et la durée de celle-ci a été écourtée, avec un faible débit et une pression insuffisante. Situation qui n'a pas tardé à se traduire par des quantités d'eau livrées somme toute modestes et tendant toujours à la baisse, soulignent-ils.Et nos vis-à-vis de poursuivre, « nous avons alors commencé à nous inquiéter sérieusement et entreprendre des démarches auprès de la société des eaux et de l'assainissement de Constantine (Seaco). L'on nous a orientés une première fois à l'agence de la rue Benmliek, près du Coudiat, pour signaler le phénomène des anomalies, mais, malgré les promesses d'une prise en charge du problème, les choses sont toujours en l'état avec toutefois de petites améliorations. Ensuite, l'on nous a orientés vers l'agence de Fadéla Saadane, mais là, non plus, la solution de régularisation de l'alimentation n'a pas été possible ».Pire, ces derniers temps un phénomène nouveau est apparu, affirmeront-ils, à savoir que l'eau parvient aux robinets des logements du rez-de-chaussée, alors que ceux des étages supérieurs n'en reçoivent pas une seule goutte, en dépit du fait qu'ils sont tous munis de motopompes pour mieux tirer l'eau. Et d'indiquer, par ailleurs, que le phénomène des fuites d'eau et après une éclipse de quelques années dans le quartier refait son apparition çà et là au niveau de plusieurs rues, à l'exemple de la rue Casanova, qui en compte deux.Contactés à plusieurs reprises pour plus d'informations sur ce sujet, les responsables de la cellule de communication de la société se sont révélés injoignables.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com