Oran - Pêche

ORAN Les pêcheurs de Cap Blanc veulent leur abri



ORAN Les pêcheurs de Cap Blanc veulent leur abri
L’infrastructure tant attendue tarde à voir le jour et les espoirs commencent à fondre comme neige au soleil.

Le besoin d’un abri de pêche à Cap Blanc, dans la commune de Aïn El Kerma (40 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya d’Oran), se fait sentir de jour en jour, à en croire des marins-pêcheurs de la région. Ces derniers affirment en effet fonder un «grand espoir» sur la concrétisation d’un tel projet pouvant, soutiennent-ils, améliorer leurs conditions socioprofessionnelles. La réalisation d’un abri de pêche pour cette localité, réputée pour la pêche de différentes espèces de poisson blanc, s’avère «impérative pour ouvrir des perspectives prometteuses pour les pêcheurs et préserver cette activité», ont indiqué des professionnels du secteur. Selon les responsables de la commune de Aïn El Kerma, la revitalisation de l’activité économique et commerciale dans cette collectivité locale et les agglomérations voisines (Cap Blanc, Bakouk, Aïn Tassa, Sidi Bakhti et M’sila) est «tributaire» de la réalisation de cet abri de pêche en ce sens qu’il est synonyme de création de richesses et d’emplois. Pour le chef de la daïra de Boutlelis, la réalisation d’une telle structure constitue le «rêve que ne cessent de caresser les pêcheurs de la région», révélant qu’une «étude a été bel et bien élaborée pour concrétiser ce projet». «L’étude de réalisation de l’abri de pêche a été achevée en 2009 et présentée dans le cadre des projets proposés pour l’exercice 2010, cependant le projet n’est pas encore enregistré», a-t-on indiqué à la direction de la pêche et de l’aquaculture d’Oran. L’étude, prise en charge par le Laboratoire des études maritimes d’Oran, prévoit un abri de pêche s’étendant sur 350 mètres linéaires et pouvant accueillir 10 sardiniers, 35 petits métiers et 50 plaisanciers, selon la même source. Un habitant de Cap Blanc, pêcheur de son état, a fait part de sa déception et de celle de ses pairs. «L’infrastructure tant attendue tarde à voir le jour et nos espoirs commencent à fondre comme neige au soleil», a-t-il déploré.
Pour relancer le projet, la direction du secteur, la Chambre de la pêche et de l’aquaculture et l’APC de Aïn El Kerma s’attellent à réunir les moyens humains et matériels nécessaires, dont des encadreurs de l’Institut technologique de la pêche, en parallèle avec le programme de formation lancé par le ministre de tutelle.
En attendant que cette localité, qui recèle une plage pittoresque et des paysages splendides, puisse profiter d’un abri de pêche à l’instar de celui de Kristel, à l’est d’Oran, les pécheurs continuent de prendre leur mal en patience, obligés qu’ils sont de se déplacer au quotidien vers Oran ou Bouzedjar (Aïn Témouchent) pour exercer leur activité. La plupart d’entre eux déboursent chaque jour 500 DA (aller et retour) comme frais de transport, a regretté un pêcheur. La localité de Cap Blanc compte 500 pêcheurs, selon le président de l’association Amouadj Dahabia.




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