Le Mouloudia d'Oran, pourtant considéré comme l'une des valeurs sûres de cette épreuve populaire, a été éliminé dès le premier tour national de la coupe d'Algérie. Il ne manquait plus que cela pour confirmer que, décidemment, les saisons passent et se ressemblent tristement pour les 'Rouge et Blanc'.
Cette élimination, qualifiée par plusieurs observateurs de véritable mascarade, porte la marque d'un staff technique clairement dépassé par les évènements tant que cette sortie prématurée est restée en travers de la gorge des milliers de fans oranais.
On a l'impression que l'entraineur espagnol Juan Carlos Garrido, arrivé en septembre dernier, n'a pas encore trouvé le juste équilibre de son équipe. Le coach espagnol du MCO, en premier lieu, a sous-estimé l'ES Mostaganem, pourtant davantage préoccupée par la course au maintien que par une aventure en coupe. Garrido pensait faire qu'une bouchée de la formation Espérantiste, avant dernier au classement. Sinon, comment expliquer autrement qu'aucun match amical n'ait été programmé durant la trêve? Une impréparation flagrante qui s'est répercutée sur le résultat de ce match.
Le coach du MCO a pris le rival à la légère, oubliant ce que représente «Dame Coupe» pour les inconditionnels du Mouloudia d'Oran.
A titre d'exemple, aligner deux milieux récupérateurs, Edwin et Embarek à domicile et face à une équipe de l'ESM, amoindrie par l'absence de plusieurs et mentalement fragilisée par sa situation n'avait rien de logique, encore moins dans un match à élimination directe où le moindre faux- pas signifie la fin de l'aventure.
En jouant avec le feu, l'entraineur du MCO s'est brûlé les doigts et a fini par frustrer tout un public. Les changements opérés au sein de l'équipe-type se ont révélés inutiles, voire contre-productifs. Certains joueurs ont fait preuve d'un égoïsme inquiétant, d'autres ont manqué de discipline, presque soucieux de s'autoproclamer vedettes malgré un niveau très loin des exigences que requiert le maillot «Rouge et Blanc».
A cela s'ajoute une situation interne encore plus troublante: selon une source proche du club, Cherif El Ouazani, le nouveau DTS, aurait été interdit de toute gestion technique et même d'accès aux vestiaires. Est-il concevable qu'un directeur technique soit traité de la sorte? La décision paraît pour le moins incompréhensible, pour ne pas dire inadmissible. Empêcher un DTS d'exercer son droit de regard sur l'équipe: du jamais vu dans un club de ce standing et de surcroît prétendu professionnel.
Photo d'illustration ajoutée par Akar Qacentina: Cherif El Ouazani DTS interdit de toute gestion technique et même d'accès aux vestiaires. Facebook
par M. Zeggai
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Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : par M. Zeggai
Source : lequotidien-oran.com du dimanche 7 Décembre 2025