Oran - Parc et sites naturels, zone humides

ORAN DES EFFORTS POUR EXPLOITER LES POTENTIALITÉS NATURELLES ET AMÉLIORER LE CADRE DE VIE



ORAN DES EFFORTS POUR EXPLOITER LES POTENTIALITÉS NATURELLES ET AMÉLIORER LE CADRE DE VIE
Les efforts de développement menés à Ain El Kerma (wilaya d’Oran) visent surtout l’amélioration du cadre de vie des citoyens et l’exploitation des potentialités naturelles pour faire de cette commune côtière un pôle touristique par excellence, selon les responsables de cette collectivité locale. La commune, située à 45 km à l’extrême ouest du chef-lieu de wilaya

, et qui englobe cinq agglomérations (Cap blanc, Sidi Bakhti, Ain Tassa, Msila et Bakouk), a déjà concrétisé 25 opérations dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) ayant touché plusieurs secteurs, notamment l’aménagement urbain, l’assainissement, et la santé, pour une enveloppe estimée à 198 millions de dinars, selon le bilan de l’exercice 2009. L’aménagement du lotissement 51 dans la localité de Ain Tassa, et celui de l’agglomération de Bakouk, l’aménagement et la réfection des routes au niveau de ces deux localités et de la commune mère Ain El Kerma, en plus de la généralisation de l’électrification rurale, qui constituait l’une des préoccupations de la population d’Ain Tassa, figurent au nombre de ces opérations. Le président de l’APC, M. Sardi Souleimane, a indiqué que toutes les fermes éparses à travers les agglomérations de la commune disposent désormais de l’éclairage. Les travaux de réalisation de 40 logements sociaux locatifs au niveau de la commune mère, et de 80 unités du même type et 100 habitations rurales réparties entre les exploitations rurales Hamdoun Kouider et Bouachkha, sont en cours d’exécution, a-t-il ajouté. La concrétisation d’une polyclinique, projet qui progresse à un rythme “soutenu”, soulagera la commune d’Ain El Kerma, car cette structure, explique-t-on, contribuera non seulement à améliorer la couverture sanitaire, mais réduira aussi la pression sur la clinique de la commune de Boutélis, sachant que tous les centres ruraux de la municipalité sont dotés de salles de soins. Par ailleurs, le transport des élèves vers le CEM de la commune mère et le lycée de Boutlélis ne pose pas problème pour cette année, malgré les difficultés nées de l’éparpillement des centres d’habitation, mais la prochaine rentrée scolaire s’annonce difficile en raison de la détérioration des routes entre Cap blanc et le chef-lieu de daira de Boutlélis, a estimé pour sa part le vice-président de l’APC. De son côté, un élu a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’achèvement de la double voie entre le chef-lieu de daira de Boutlélis et Madagh pour remédier à cette situation qui concerne les différents centres où résident les élèves. Les coûts de transport des écoliers, assuré par des privés, est pris en charge par la wilaya, relève-t-on encore. 280 élèves d’Ain El Kerma sont transportés chaque jour vers Boutlélis et plus de 300 autres de Cap blanc et Ain Tassa vers le CEM d’Ain El Kerma. Cette collectivité locale, célèbre pour ses deux plages, Cap blanc, disposant de vergers verdoyants, et Madagh, avec ses sites naturels jouxtant une forêt, attire, chaque été, un grand nombre d’estivants de la région mais aussi de l’extérieur de la wilaya. A l’approche de chaque saison estivale, la commune veut ainsi être au rendez-vous pour accueillir ses visiteurs dans de bonnes conditions. Ses deux plages ne souffrent pas de pollution, se réjouit-on : Ain El Kerma a même remporté, pendant deux années consécutives (2008 et 2009), le concours de la meilleure commune pour la propreté de ses plages, organisé par la wilaya. Toutefois, a-t-on déploré, les pluies abondantes qui se sont abattues cette saison sur la région ont provoqué des crues de l’oued traversant Ain El Kerma et Cap blanc. Les eaux en furie se sont alors déversées au niveau de la plage, occasionnant des dégradations importantes au parking limitrophe, d’une capacité d’accueil de 300 véhicules et qui avait déjà bénéficié auparavant de travaux d’aménagement. Un bureau d’études a été chargé pour déterminer les pertes et les moyens de le réhabiliter, a-t-on indiqué. Ain El Kerma est aussi connue pour ses terres fertiles et ses vastes vergers, appréciés, par le passé, par les maraîchers primeurs. C’est pourquoi, explique-t-on, ce secteur nécessite un grand soutien par le biais des dispositifs visant à développer l’agriculture, afin de stabiliser les paysans sur leurs terres, étant donné que la population locale vit essentiellement de l’agriculture et de la pêche. Ain El Kerma a bénéficié, dans ce sens, de deux périmètres de mise en valeur agricole par la concession. Le premier est situé au chef-lieu de la commune sur une superficie de 460 hectares et le second au Cap blanc (324 ha). Les travaux de raccordement au réseau d’électricité, d’ouverture de pistes, entre autres, se poursuivent, sachant que ces terres sont destinées à la plantation de différentes variétés d’arbres fruitiers, avec la dotation des bénéficiaires de tous les moyens exigés par leurs activités agricoles. D’un autre côté et dans le cadre de la prise en charge des jeunes, la commune a bénéficié du projet de réalisation d’une bibliothèque municipale et d’une maison de jeunes dans la localité de Ain Tassa. Les travaux de concrétisation de ces deux projets enregistrent un taux d’avancement appréciable, se félicite-t-on. Certains habitants souhaitent aussi que leur commune puisse bénéficier d’un abri de pêche à Cap blanc, à même d’insuffler, avec le concours d’autres activités, un dynamisme dans cette région en quête de projets d’investissement créateurs d’emplois permanents.

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