ça pullule au parc Le parc d?attractions de Sétif est envahi ces jours-ci par une cohorte d?aoûtiens venus de tous horizons. Dès les premières heures de la journée, l?espace de « villégiature » est pris d?assaut. Couples, familles et bandes viennent chercher un peu de loisir et de fraîcheur dans cet espace dont l?état général laisse encore à désirer. Il n?est pas facile de trouver un espace de verdure ou d?ombre. Un paysage de sécheresse domine, les travaux de restauration, engagés pour une partie du parc, semblent avoir été abandonnés. Les vendeurs à la sauvette, qui ne se sauvent plus, accaparent les allées. Les commerces établis débordent et grignotent l?espace et font, surtout, dans le multiservice. Les baraques sont nombreuses à s?installer, comme les espaces de jeux. D?ailleurs, les vestiges historiques enterrés sous le bitume du temps de Bendjedid (le wali) le sont encore. Et ce n?est que commerce de bouffe, dès les premiers centimètres de la citadelle, tout se mange et bonjour l?hygiène ! Les prix sont exorbitants, en général, que ce soit pour la nourriture ou les jeux. « On paie 40 DA par enfant pour 2 minutes de manège. C?est trop cher. Et si vous ramenez trois gosses avec vous, c?est la ruine ! », diront Keroum et Moncef, deux promeneurs. La foule est nombreuse, il y a ceux qui viennent se promener et passer du bon temps et il y a ceux qui viennent regarder ces derniers. Devant le bateau pirate, on comptera plus de voyeurs que de passagers. Malgré leur interdiction dans l?enceinte du parc d?attractions, les motos font des rallyes, même des voitures circulent et les chiens non tenus en laisse s?y pavanent en toute liberté. Les sonos assourdissantes des vendeurs de CD braillent à forts décibels et rien n?atténue le charivari quotidien des lieux. La salle d?expositions, aux allures extérieures de ruine, qui accueille parfois des spectacles ou des expositions, se trouve dans un piteux état. Même si ce constat des lieux risque de chatouiller ou d?égratigner les responsables et élus locaux en charge de la structure, il reste énormément de travail à faire du côté de la citadelle. Agrofilm, à l?heure de l?exportation Le complexe Agrofilm spécialisé dans la production des films et emballages flexibles (emballages de yaourts, détergents, pâtes et autres produits alimentaires) rentre dans la phase des exportations. D?une capacité de 12 000 t/an en matière d?extrusion et de 165 000 000 m2/an en impression, le complexe du secteur privé, en plein essor du côté des Hauts-Plateaux sétifiens, fournit un produit haut de gamme. Et après avoir convaincu des multinationales, installées en Algérie, l?emballage d?Agrofilm est exporté vers la Tunisie, la Libye, l?Espagne et le Cameroun. Ne comptant pas s?arrêter en si bon chemin, Rachid Khanfri, patron de la société faisant de la protection de l?environnement une religion, dit : « Avec un peu d?encouragement et de soutien moral surtout, le secteur privé est en mesure de relever tous les défis. Sachant qu?il est en tout point de vue compétitif. » D?autant que notre interlocuteur compte investir le créneau du film métallisé BOPP, actuellement importé. Pour ce faire, une nouvelle unité, devant créer 500 nouveaux postes de travail et produire annuellement 12 à 13 t, est en perspective. K. B.Bougaâ : En quête de gaz naturel Les 60 foyers de Lehamcha et Ouled Khabbab, villages dépendant de la commune de Bougaâ, lancent un appel aux autorités locales pour bénéficier du raccordement au réseau du gaz naturel. « Le raccordement est désormais une nécessité d?autant que nos demeures sont situées à quelques mètres du réseau alimentant Bougaâ et Beni Ouassine », soulignent des citoyens fatigués par la perpétuelle course derrière le gaz butane. « Nous espérons que les autorités locales, et à leur tête le wali, interviendront d?autant que nous sommes disposés à contribuer financièrement ? », dira un autre. Aïn Roua : Le bon geste des chauffeurs de taxi Après avoir majoré les prix de la place, les chauffeurs de taxi en charge de la ligne Aïn Roua-Sétif décident, une année après, de revoir à la baisse le tarif de la course, au grand bonheur des clients, surpris par une telle démarche faisant exception à une règle n?admettant que la flambée. « La concurrence des bus assurant la liaison au prix de 35 DA la place fait mal aux chauffeurs de taxi, obligés de réduire de 10% les tarifs », dira quelque peu contrarié un professionnel. Comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, les clients qui se frottent les mains demandent plus. Signalons que les tarifs des taxis ont connu, en un laps de temps très court, une vertigineuse envolée. De 30 DA, ils ont atteint le seuil des 60 DA. Beida Bordj-Beni Ourtilane : le Calvaire des citoyens Les habitants du lotissement des 395 parcelles de Beida Bordj montent au créneau. Les forfaits de l?eau et de l?électricité en sont la cause. En dépit des doléances transmises aux autorités locales, les problèmes précités perdurent depuis plus de 10 longues années. Et comme un malheur n?arrive jamais seul, le hideux réseau routier de l?espace s?est transformé en de nombreux endroits en décharge. « Nos démarches auprès de la municipalité et de l?agence foncière, propriétaire du projet, qui se jettent la balle, demeurent des années durant infructueuses », diront des citoyens qui se sont rapprochés de nos bureaux. De leur côté, les habitants de Beni Jemati, localité dépendante de Beni Ourtilane, ont organisé le 8 juillet, un sit-in devant le siège de la daïra. Les mauvaises et difficiles conditions de vie dans lesquelles végètent ces citoyens sont à l?origine de la fronde. Le manque d?eau, l?état des routes et l?inexplicable fermeture du CEM, pourtant réceptionné depuis des mois, sont les récurrents problèmes qui empoisonnent la vie aux citoyens des zones enclavées.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Redaction de Sétif
Source : www.elwatan.com