MC Oran: Hubert Velud quitte prématurément le Mouloudia

Stupeur et incompréhension chez les milliers d'inconditionnels des ‘'Rouge et Blanc''. Fraîchement installé à la tête de la barre technique du Mouloudia d'Oran, le coach français, Hubert Velud, a démissionné de son poste d'entraineur principal à un peu plus de 48 heures du coup d'envoi du championnat et du premier match à domicile face à l'ES Ben Aknoun. La nouvelle est tombée tel un couperet et a surpris pratiquement tout le monde. Le technicien français a justifié sa décision de quitter le club prématurément pour des ‘'raisons personnelles qui me poussent à partir'', a-t-il déclaré, confirmant ainsi une séparation conclue à l'amiable avec la direction. Ce départ précipité a suscité de nombreuses interrogations et plongé le Mouloudia d'Oran dans une nouvelle zone de turbulence. Cette démission inattendue et surprenante vient s'ajouter à une gestion approximative qui secoue le club phare e l'Ouest. Pour le moment, la direction a confié l'intérim au directeur sportif, Cherif El Ouazzani, qui sera secondé par Mounir Lehbab, pour préparer l'entame du championnat à la veille d'une saison qui s'annonce déjà cruciale. En attendant la nomination d'un nouvel entraîneur, les supporters oranais sont dans l'expectative. Pour de nombreux observateurs, il fallait s'attendre à cette mascarade qui a commencé par le départ forcé du coach Abdelkader Amrani. Selon notre source, les décideurs du club, ou plutôt Cherif El Ouazzani et ses proches collaborateurs, travaillent sans aucune vision ou autre projet sportif. Par ailleurs, comment expliquer également le silence du conseil d'administration ? En effet, les responsables du MCO n'ont pas jugé utile d'organiser une conférence de presse ne serait-ce que pour informer l'opinion publique de ce qui se trame ici et là et notamment sur la situation des joueurs libérés. Dommage, pour l'un des prestigieux clubs d'Algérie. Les responsables d'Hyproc sont appelés à intervenir pour mettre de l'ordre au sein d'une équipe, prétendue professionnelle, mais gérée avec une mentalité d'amateurs. Qui est responsable de cette situation qui n'honore guère ses auteurs ? Sur quels critères s'est-on basé pour recruter Hubert Velud ? Deux questions qui méritent bien des réponses.