MC Oran

A quand la tenue de l’A.G Ordinaire ? Cela fait déjà belle lurette que les dirigeants du Mouloudia retardent la présentation des bilans moral et financier du club. A ce niveau, le MC Oran est, d’ailleurs, la seule association sportive à n’avoir toujours pas présenté son bilan et cela, bien sûr, devant la sourde oreille que font les autorités concernées et plus particulièrement la DJS. Et sur ce point nous voudrions bien qu’on nous explique On se demande, d’ailleurs, comment une association dont les bilans n’ont pas encore été approuvés, bénéficie de l’argent de l’Etat ? Certes, il ne faut pas être très intelligent ou avoir fait beaucoup d’études pour comprendre que les dirigeants du Mouloudia, et à leur tête le président, attendent avec impatience une éventuelle victoire de leurs protégés afin de «glisser» comme une lettre à la poste leurs bilans qui jusque-là n’ont rien d’extraordinaire. Faut-il espérer justement aller vaincre l’AS Khroub, chez elle à huis clos, (si toutefois la bande à Medjadj en est capable !) pour, ensuite, tenir l’AGO ? Une manière de calmer les esprits, peut-être. C’est en tous les cas ce qu’espéraient ces mêmes dirigeants avant le match de la JS Kabylie. Mais, malheureusement pour eux, le sort en a voulu autrement. La situation est grave au Mouloudia et le changement devient désormais une nécessité dans la maison d’El-Hamri car même la bénédiction de «Laâssira» ne sauverait, certainement, pas cette fois-ci, le capitaine de bord, d’un naufrage avéré. L’assemblée générale ordinaire risque tout simplement de connaître un tas de rebondissements. On ne voit, d’ailleurs, pas comment les bilans de la direction actuelle pourraient être adoptés en cinq ans de «bricolage». Surtout après l’amère sortie prématurée du MCO de la Champion’s League arabe et le parcours affligeant de l’équipe en championnat. Les supporteurs n’apprécient pas d’être, chaque fois, menés en bateau et ne voudraient pas cette année encore jouer simplement le maintien. Jusque-là, les entraîneurs, et dans quasiment, tous les clubs algériens, sont les seuls à payer le prix de telle situation alors que le problème est souvent lié à une mauvaise gestion tout simplement.