Depuis la route sinueuse d’Aïn-el-Turck, le phare de Mers-el-Kébir se dressait autrefois comme une sentinelle lumineuse à l’extrémité de la péninsule. Avant sa destruction en 1940, les voyageurs pouvaient apercevoir sa tour octogonale blanche de 23 mètres, perchée au bord de la falaise, dominant la grande digue du port. La lumière fixe qu’il projetait semblait danser sur les vagues au crépuscule, offrant un contraste saisissant avec le bleu profond de la Méditerranée et les fortifications austères du fort voisin. Ce point de repère, visible à plus de 16 kilomètres, guidait les regards autant que les navires.
Légende : Le phare de Mers-el-Kébir, vu de la route d’Aïn-el-Turck, se détachant contre l’horizon marin avant sa disparition en juillet 1940.
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Posté par : patrimoinealgerie