Oran - Palais du Bey	(Commune d'Oran, Wilaya d'Oran)

Le Palais du Bey à Oran


Le Palais du Bey à Oran
Témoin de l’époque ottomane en Algérie (1509-1830), le Palais du Bey est resté majestueux à travers l’histoire, offrant à ses visiteurs le plaisir d’admirer l’élégance de son architecture et l’harmonie de sa structure. Les années n’ont pas altéré la splendeur de son design, faisant de lui un site touristique par excellence, attirant des visiteurs d’Algérie et d’ailleurs. Situé dans le vieux quartier de Sidi El Houari, en plein cœur d’Oran, capitale de l’Ouest algérien, ce palais est l’un des symboles les plus marquants de la ville.

Le Palais du Bey est l’un des monuments historiques qui rappellent aux Algériens la période de la domination ottomane. Il fut construit par Mohamed Bey El Kebir Ben Othmane à la fin du XVIIIe siècle pour servir de résidence administrative et de centre de gouvernance du Beylik de l’Ouest.

Érigé en 1792 à l’intérieur du fort Rosalcazar, le palais se compose de trois parties distinctes : le Diwan, le Harem et la Salle préférée, en plus de deux jardins. Durant la période coloniale, il subit plusieurs modifications et ajouts sous l’autorité des gouverneurs militaires français, qui en firent également leur résidence. Après l’indépendance, le Palais du Bey passa sous le contrôle de l’Armée nationale populaire avant d’être confié à la municipalité d’Oran en 1979.

Des travaux de restauration d’urgence furent entrepris par l’Agence nationale des antiquités, mobilisant des entreprises spécialisées dans le génie civil et les travaux publics. Ces interventions, qui durèrent trois ans, incluaient le renforcement des toitures, le recouvrement des murs extérieurs en ciment et leur peinture à la chaux, ainsi que la réfection de certaines fenêtres, portes et planchers en bois. Ces restaurations ont nécessité un budget considérable.

Aujourd’hui, le palais abrite une antenne de l’Office national de gestion et de préservation des biens culturels protégés à Oran.

Cependant, il se trouve dans un état très critique. Les fissures dans la salle du Diwan menacent l’ensemble du bâtiment, et les récentes interventions de restauration ont, paradoxalement, accéléré sa détérioration. La peinture à la chaux, le remplacement de quelques fenêtres et portes n’ont pas résolu les problèmes structurels majeurs du palais, notamment les cassures et les fissures profondes. De plus, l’utilisation de matériaux inadaptés, comme le ciment, a aggravé la situation en emprisonnant l’humidité dans les murs, accélérant ainsi leur dégradation.

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