Oran - Parc et sites naturels, zone humides


LA FORET DES PLANTEURS D'ORAN
Par la Place des Quinconces, l'Hôpital militaire, l'Eglise Saint-Louis, le pensionnat des Sœurs Trinitaires, la Porte de Madrid, gagner la route qui monte en pittoresques lacets à travers la Forêt des Planteurs (actuellement Parc National), qui doit son nom à la Compagnie du Génie dite des " Planteurs militaires ", qui a reboisé la montagne de 1 853 à 1 858.
A gauche, un chemin montueux atteint la Chapelle de Santa-Cruz, construite sur l'ordre du Général Pélissier après la terrible épidémie de choléra de 1849, qui décima la population civile et militaire d'Oran. . On atteint également le fort espagnol construit pendant la seconde moitié du XVIe siècle, le Marquis de Santa.-Cruz étant alors Gouverneur d'Oran. Au lieu d'emprunter le raidillon conduisant au Fort et à la Chapelle, on peut suivre une belle route carrossable qui atteint le restaurant du Belvédère, d'où l'on domine la ville et la région d'Oran jusqu'à la Sebkha et à l'Atlas. Des échappées offrent en chemin de magnifiques points de vue sur la ville et le port. On peut également atteindre, par une route carrossable, le Marabout de Sidi Abd el Kader Morsli, sur le plateau, puis, vers l'Ouest, à la côte 424, belle vue sur la rode de Mers-elKébir ; à 5 krn. de là, la côte 508 (Signal du Murdjadjo), d'où l'on jouit d'un magnifique panorama sur la baie de Mers-el-Kébir et la Corniche. Un raidillon permet de descendre sur Roseville si on le désire.

De Santa-Cruz - et l'après-midi particulièrement - on peut voir le splendide panorama de la vaste cité qui, de Gambetta à la Cité Petit, se déroule sur près de sept kilomètres.
Dès le Col, le spectacle est grandiose : d'un côté, au pied de la Colline du Santon, Mers-el-Kébir et sa rade aux eaux profondes ; de l'autre, vue sur Oran et sur les lointains embrassant la Grande Sebkha (lac salé) , la chaîne du Tessala et les Monts des Ouled Ali. A ['Est, la Montagne des Lions et la Pointe de l'Aiguille.
Toute la cité s'offre aux regards, séparée du Murdjadjo par le Ravin de Ras-el-Aïn et les pinèdes des Planteurs envahissant les pentes.
" La lumière donne en plein sur quelques buildings élançant un peu partout leur six à huit étages. Les cubes et les parallélépipèdes de pierre éblouissent de réverbération. Des fenêtres, des dômes, des verrières, des terrasses étincellent, tantôt ici, tantôt là, au gré des rayons solaires. Par moments, les rues tracent de larges rubans brillant d'un éclat métallique. Les places, les squares, plaquent leurs touches de vert sur cette palette magique embrassant sept kilomètres d'étendue, et d'où saillent surtout les ficus et les palmiers de la Place d'Armes, la Cathédrale, la Gare, le dôme de la Maison du Colon... (Extrait du roman "La Vierge de Santa-Cruz ", de Paul d'Hérama).
Le port en entier se détache, comme sur un plan en couleurs, avec le Fort Larnoune, la Caserne de la Marine et la Défense Mobile, le Bassin Gueydon, le Vieux-Port, le Bassin Aucour, le Bassin du Maroc, le Parc à mazout, la Baie Sainte-Thérèse, l'avant-port, les môles et la grande Jetée de près de deux kilomètres et demi.


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