Forte dépendance des recettes pétrolières

Pays riche en pétrole, la Libye connaît néanmoins un fort taux de chômage qui touche particulièrement les jeunes.
Dans ses dernières conclusions sur l'économie libyenne, le FMI a notamment mis en avant la nécessité pour la Libye de fournir des opportunités d'emploi à  une main-d'œuvre jeune qui ne cesse de s'accroître. Le conseil d'administration du FMI a également relevé l'urgence pour ce pays d'œuvrer activement à  concrétiser les réformes structurelles nécessaires pour diversifier son économie et réduire sa forte dépendance des recettes pétrolières.
Arborant un des plus importants PIB par habitant en Afrique, de l'ordre de 10 000 dollars, la Libye affiche toutefois un taux d'inflation élevé qui avoisine les 5% pour 2010. Redoutant une contagion suite aux troubles sociaux qu'ont connu l'Algérie et la Tunisie en janvier dernier, la Libye a décidé de supprimer toutes les taxes sur les produits alimentaires. Le gouvernement libyen a, en outre, annoncé la création d'un fonds d'investissement et de développement local, ayant notamment pour rôle la fourniture de logements au profit de la population. Grâce aux revenus du secteur pétrolier, qui représentent 30% du PIB, le gouvernement a par ailleurs initié un vaste plan d'investissement public dans les infrastructures.
Deuxième exportateur de pétrole en Afrique avec 40% des réserves pétrolières africaines, la Libye affiche globalement des perspectives macroéconomiques favorables. Le pays peine cependant à  diversifier son économie et le niveau de corruption y est relativement élevé.