Les chawahid, ces stèles funéraires du cimetière Aïn Beïda, Oran, portent des épitaphes en arabe qui capturent l’essence de vies éteintes. Écrites dans une calligraphie soignée, elles mêlent versets coraniques, comme « إِنَّا لِلَّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعُونَ » (Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournons), à des mentions sobres : noms, dates de naissance et de décès, parfois agrémentées d’un mot tendre d’un proche. Ces pierres, érigées depuis les années 1950 jusqu’à aujourd’hui, se dressent dans un dédale d’allées ombragées par des cyprès, reflétant la simplicité et la profondeur de la culture oranaise face à la mort. Ce lieu, saturé par endroits, reste un écho vivant des générations passées..
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Posté par : wledwahran
Photographié par : Photo : Hichem BEKHTI