Oran - Revue de Presse

Droit de regard de l'université sur le lycée : pourquoi ?



Publié le 11.05.2023 dans le Quotidien d’Oran
par Oukaci Lounis*

«L'université marque une solution de continuité dans la vie scolaire de notre jeunesse. Au lycée, le jeune homme est soumis à une discipline stricte : il est tenu d'assister aux classes, de participer aux exercices prescrits, etc. À l'université, il n'est plus astreint qu'à une discipline volontaire : c'est lui qui choisit les cours qui lui paraissent utiles ; il ne les suit que s'il le veut».

Durkheim E., Textes. Éléments d'une théorie sociale, Minuit, 1975, p. 475.

Introduction : pour ou contre le droit de regard ?

Le droit de regard de l'université sur le lycée est un sujet qui soulève souvent des débats et des controverses dans le domaine de l'éducation. Certains soutiennent que l'université devrait avoir un droit de regard sur les programmes d'études et les politiques du lycée, tandis que d'autres pensent que cela devrait être la responsabilité exclusive des autorités du lycée. Nous examinerons les avantages et les inconvénients de l'intervention de l'université dans les affaires du lycée et tirerons une conclusion sur l'importance de ce droit de regard. Tout d'abord, il est important de noter que l'université et le lycée ont des rôles différents dans le système éducatif. Le lycée est responsable de préparer les étudiants à l'enseignement supérieur en leur fournissant une éducation de base, tandis que l'université est chargée de fournir une éducation supérieure spécialisée dans un domaine particulier. Par conséquent, l'université peut avoir des exigences spécifiques pour les étudiants qui souhaitent poursuivre des études supérieures dans leur domaine, et cela peut influencer leur opinion sur le programme d'études du lycée.

En outre, l'université a souvent des ressources et des compétences spécialisées qui peuvent être mises à la disposition du lycée. Par exemple, des professeurs d'université peuvent offrir des cours ou des ateliers aux étudiants du lycée pour les aider à se préparer à l'enseignement supérieur. De même, l'université peut fournir des ressources en ligne ou des outils pédagogiques pour aider les enseignants du lycée à améliorer leur enseignement. Cependant, il y a également des inconvénients à l'intervention de l'université dans les affaires du lycée. Tout d'abord, cela peut entraîner une perte d'autonomie pour les autorités du lycée. Si l'université a un droit de regard sur les politiques du lycée, cela peut limiter leur capacité à prendre des décisions indépendantes.

De plus, cela peut engendrer une pression supplémentaire pour que les enseignants du lycée suivent les normes et les attentes de l'université, même si cela n'est pas nécessairement adapté aux besoins des étudiants du lycée. Il est important de reconnaître que le droit de regard de l'université sur le lycée peut avoir des avantages et des inconvénients. D'une part, cela peut fournir des ressources et des compétences spécialisées pour aider les étudiants à se préparer à l'enseignement supérieur. D'autre part, cela peut limiter l'autonomie des autorités du lycée et mettre une pression supplémentaire sur les enseignants du lycée. En fin de compte, la question de savoir si l'université devrait avoir un droit de regard sur le lycée doit être évalué au cas par cas en fonction des circonstances spécifiques de chaque établissement.

Le «droit de regard» de l'université sur le lycée

Le droit de regard de l'université sur les lycées est un sujet qui soulève de nombreuses questions et débats. En effet, certains soutiennent que cette mesure est nécessaire pour garantir la qualité de l'enseignement et assurer une transition harmonieuse entre l'enseignement secondaire et supérieur, tandis que d'autres la considèrent comme une ingérence dans l'autonomie des établissements scolaires. Tout d'abord, il convient de souligner que le droit de regard de l'université sur les lycées se manifeste principalement à travers les conventions-cadres de partenariat entre les ministères de l'Enseignement supérieur et de l'Education nationale.

Ces conventions auront pour objectif de renforcer la coopération entre les deux types d'établissements, lycée et université, en favorisant notamment l'orientation des élèves vers les filières universitaires les plus adaptées à leur profil et en facilitant leur transition vers l'enseignement supérieur. Pour nous, le droit de regard de l'université sur les lycées est donc une façon de garantir la qualité de l'enseignement, en veillant à ce que les élèves soient bien préparés aux exigences de l'enseignement supérieur et aux attentes des employeurs. En effet, les universités ont souvent des critères d'admission et des programmes d'études très spécifiques, qui nécessitent des compétences et des connaissances particulières. En ayant accès aux programmes et aux méthodes d'enseignement des lycées, les universités peuvent ainsi s'assurer que les élèves sont formés de manière adéquate et qu'ils disposent de prérequis nécessaires pour réussir dans l'enseignement supérieur.

Par ailleurs, le droit de regard de l'université sur les lycées pourrait être également bénéfique pour les élèves eux-mêmes. En effet, les conventions de partenariat permettraient aux lycéens de bénéficier de cours et de formations complémentaires dispensés par les enseignants de l'université. Ces formations pourraient leur permettre d'acquérir des compétences supplémentaires et de se familiariser avec l'environnement universitaire, ce qui pourrait faciliter leur transition vers l'enseignement supérieur. Cependant, nous nous attendons à ce qu'il y aura des réactions de résistances et de refus, certains critiques estimeront que le droit de regard de l'université sur les lycées peut constituer une ingérence dans l'autonomie des établissements scolaires.

En effet, les lycées ont leur propre programme d'études et leurs propres objectifs pédagogiques, qui peuvent différer de ceux des universités. En outre, certains craignent que les conventions de partenariat ne conduisent à une standardisation de l'enseignement, en imposant des méthodes d'enseignement uniformes qui ne tiennent pas compte des spécificités de la gouvernance pédagogique au niveau du lycée. Le droit de regard de l'université sur les lycées est un sujet complexe qui suscite des opinions divergentes. Il appartient donc aux acteurs de l'éducation de trouver un équilibre entre ces deux positions, en veillant à ce que les conventions de partenariat soient bénéfiques pour tous les acteurs concernés.

N'oublions pas une chose. Les sortants des lycées, en général, n'ont pas où aller. Sauf dans les universités et écoles supérieures. Donc, un droit de regard s'impose de fait.

La transition du lycée à l'université

L'éducation est un aspect crucial de la société qui façonne l'avenir des individus et des communautés. À ce titre, chaque établissement d'enseignement, des écoles secondaires aux universités, a la responsabilité de s'assurer qu'il offre une éducation de qualité aux étudiants. L'un des moyens par lesquels les universités peuvent s'en assurer est d'exercer leur droit d'inspection sur les lycées. Explorons le concept du droit d'inspection des universités sur les lycées, ses avantages et ses inconvénients, et l'impact qu'il a sur l'enseignement secondaire. La compréhension de ces points fournira une perspective globale sur le rôle de l'inspection universitaire dans la promotion d'une éducation de qualité. Le droit d'inspection des universités sur les lycées fait référence à la pratique des universités qui visitent les lycées pour évaluer et contrôler les performances académiques de leurs étudiants. Cette pratique est devenue de plus en plus courante ces dernières années, alors que les universités cherchent à s'assurer que les élèves du secondaire sont adéquatement préparés pour les cours de haut niveau (Bozick et DeLuca, 2005).

La principale motivation derrière cette pratique est de réduire le nombre d'étudiants qui ont besoin de cours de rattrapage à l'université, pour l'université. Je suis partisan du droit de regard. Il s'agit d'une étape nécessaire pour s'assurer que les élèves du secondaire sont adéquatement préparés pour l'université. Les universités ont un intérêt direct dans la réussite de leurs étudiants et que le suivi de leurs progrès au secondaire peut aider à identifier les domaines où un soutien supplémentaire peut être nécessaire (Bozick et DeLuca, 2005). Je m'attends à ce que les détracteurs de cette pratique soutiennent qu'elle représente un empiètement sur l'autonomie des lycées et qu'elle peut créer un stress inutile pour les élèves du secondaire qui se sentent constamment évalués. Malgré ces préoccupations, le droit d'inspection devra renter dans notre culture et devra être une pratique courante et acceptée. Nos objectifs sont :

- assurer la réussite de nos étudiants dans les cours de niveau universitaire;

- diminuer le taux d'échec élevé en première année universitaire dans tous les domaines.

En général, cela fait référence au pouvoir de l'université de superviser et d'influencer les programmes et les activités des lycées, en particulier ceux qui préparent les étudiants à l'entrée à l'université. Le droit de regard de l'université sur les lycées peut être exercé de différentes manières. Par exemple, les universités peuvent travailler en collaboration avec les lycées pour :

- développer des programmes d'études qui répondent aux besoins des étudiants universitaires;

- fournir des ressources éducatives et une formation pour les enseignants du lycée afin de les aider à mieux préparer les étudiants à l'université;

- surveiller la qualité de l'éducation dispensée dans les lycées;

- s'assurer qu'ils respectent des normes éducatives élevées et qu'ils préparent les étudiants à la réussite universitaire.

Il convient également de noter que le droit de regard de l'université sur les lycées varie d'un pays à l'autre et même d'une université à l'autre. Dans certains pays, les universités ont un rôle plus actif dans la supervision des lycées, tandis que dans d'autres, leur influence est limitée, sinon inexistante, le cas de l'Algérie.

Enfin, il est important de souligner que le droit de regard de l'université sur les lycées ne doit pas être considéré comme une intrusion ou une ingérence dans les affaires des lycées. Au contraire, cela devrait être considéré comme une collaboration positive entre les établissements d'enseignement pour améliorer la qualité de l'éducation et préparer les étudiants à réussir dans leurs études universitaires.

La transition du lycée à l'université

Pour les nouveaux bacheliers, le passage dans l'enseignement supérieur constitue une rupture importante. Rupture du point de vue des rythmes de travail d'abord qui, particulièrement en première année, contraint les étudiants à faire un usage plus intensif de leur temps, condition nécessaire pour ne pas accumuler, compte tenu de la masse des contenus de cours à mémoriser, un retard rapidement insurmontable dans la préparation des épreuves. Rupture du point de vue de la nature du travail à fournir ensuite, celui-ci exigeant un long et minutieux effort de mémorisation des contenus de cours nécessaire pour savoir répondre aux nombreux exercices de rapidité qui servent au contrôle des connaissances et qui supposent que les étudiants transforment leur rapport à «ce que savoir veut dire» : beaucoup de choses sont à savoir dans les termes, des schémas, des données, des faits, des mécanismes et non plus seulement à comprendre.

Il y a plusieurs facteurs qui peuvent affecter cette transition, tels que la charge de travail, les attentes académiques, la vie sociale, la liberté personnelle et la responsabilité. L'un des impacts les plus importants est la charge de travail accrue. Les étudiants de l'université sont souvent confrontés à des niveaux d'exigences académiques plus élevés que ceux du lycée. Les cours sont plus difficiles, les contrôles sont plus nombreux et les échéances sont plus serrées. Cela peut causer du stress et de l'anxiété chez certains étudiants qui ne sont pas préparés à cette transition. La liberté personnelle est un autre facteur qui peut avoir un impact sur cette transition. Les étudiants universitaires ont plus de liberté pour organiser leur emploi du temps et prendre des décisions personnelles. Cela peut être une bonne chose, car cela permet aux étudiants de s'impliquer dans des activités qui les intéressent.

Cependant, cela peut également être un défi pour certains, car cela peut les amener à procrastiner ou à ne pas gérer leur temps efficacement. La vie sociale est également un aspect important de la transition du lycée à l'université. Les étudiants universitaires sont souvent confrontés à un environnement social différent de celui du lycée. Ils doivent apprendre à trouver de nouveaux amis, à s'intégrer dans un environnement social différent et à gérer leur vie sociale tout en gérant leur charge de travail universitaire. Enfin, la responsabilité est un autre aspect clé de la transition du lycée à l'université. Les étudiants universitaires doivent être responsables de leur propre apprentissage et de leur propre réussite. Ils doivent apprendre à gérer leur temps, à travailler de manière indépendante et à rechercher de l'aide lorsqu'ils en ont besoin. En somme, la transition du lycée à l'université peut avoir un impact significatif sur la vie des étudiants. Cependant, avec une bonne préparation, les étudiants peuvent surmonter les défis de cette période de changement et réussir leur expérience universitaire. En travaillant dur, en gérant leur temps efficacement et en recherchant de l'aide si nécessaire, les étudiants peuvent s'épanouir dans leur nouvelle vie universitaire et atteindre leurs objectifs académiques et personnels.

La transition du lycée à l'université est-elle souhaitable ?

La transition du lycée à l'université est une étape importante dans la vie de tout étudiant. Cependant, savoir si cette transition est souhaitable ou non dépend de plusieurs facteurs. Tout d'abord, il est important de comprendre que le lycée et l'université sont deux environnements d'apprentissage très différents. Au lycée, les étudiants sont généralement encadrés de près par leurs professeurs et ont un horaire fixe pour chaque journée. En revanche, à l'université, les étudiants ont plus de liberté et doivent souvent travailler de manière autonome. Ils ont également davantage de choix en ce qui concerne les cours qu'ils suivent. Pour certains étudiants, cette transition peut être difficile. Ils peuvent ne pas être habitués à cette nouvelle liberté et peuvent avoir du mal à s'organiser seuls. Cependant, pour d'autres étudiants, cette transition peut être très bénéfique. Ils peuvent avoir l'opportunité de découvrir de nouveaux sujets et de rencontrer de nouvelles personnes, ce qui peut les aider à se développer personnellement et professionnellement.

En outre, la transition du lycée à l'université peut être souhaitable pour les étudiants qui souhaitent poursuivre des études supérieures. En effet, l'université est souvent nécessaire pour obtenir des diplômes avancés tels que des licences, masters, ingénieurs ou des doctorats. De plus, l'université offre souvent des ressources supplémentaires pour les étudiants qui souhaitent poursuivre une carrière dans un domaine spécifique. En fin de compte, savoir si la transition du lycée à l'université est souhaitable dépend des besoins et des objectifs de chaque étudiant. Pour certains, cela peut être une étape difficile, tandis que pour d'autres, cela peut être une occasion de se développer et de poursuivre leurs rêves. Il est important que les étudiants réfléchissent bien à leurs objectifs avant de prendre une décision concernant leur avenir académique.

Mutualisation des ressources université et lycée : solution efficace

La transition du lycée à l'université peut être un moment difficile pour de nombreux étudiants, car elle implique un changement significatif dans les méthodes d'apprentissage, les attentes académiques et les responsabilités personnelles. Pour faciliter cette transition, une mutualisation des ressources entre les universités et les lycées pourrait être une solution efficace. La mutualisation des ressources universitaires et des lycées pourrait prendre plusieurs formes. Tout d'abord, les universités pourraient offrir des programmes de mentorat pour les étudiants du secondaire, permettant aux lycéens de discuter avec des étudiants universitaires de leurs expériences universitaires, de poser des questions sur les différentes filières et de recevoir des conseils sur la façon de se préparer au mieux pour leur entrée à l'université.

Les étudiants universitaires pourraient également organiser des visites guidées du campus pour les lycéens, afin de leur donner un aperçu de l'environnement universitaire et de leur permettre de se familiariser avec les installations et les ressources disponibles. En outre, les universités pourraient offrir des cours de préparation à l'université, qui serait dispensés dans les lycées.

Ces cours couvriraient des sujets tels que les méthodes d'apprentissage universitaires, la gestion du temps, la recherche et la rédaction de travaux universitaires, ainsi que les compétences en informatique. Les élèves du secondaire pourraient ainsi se familiariser avec les attentes académiques et les compétences nécessaires pour réussir à l'université. La mutualisation des ressources pourrait également inclure des programmes de développement professionnel pour les enseignants, afin de les aider à mieux préparer leurs élèves pour l'université.

Les enseignants pourraient participer à des ateliers de formation continue dispensés par des universitaires, qui leur donneraient des conseils sur la façon de mieux préparer leurs élèves pour l'université. Ces ateliers pourraient également offrir des ressources pédagogiques et des outils pour aider les enseignants à intégrer les compétences universitaires dans leur enseignement. Les étudiants pourraient également bénéficier de programmes de mentorat, qui leur permettraient de discuter avec des étudiants universitaires et de recevoir des conseils sur la façon de réussir à l'université.

Conclusion :

Le droit de regard de l'université sur le lycée

Le droit de regard de l'université sur le lycée est un sujet qui suscite souvent des débats et des controverses dans le domaine de l'éducation. En effet, il s'agit d'un domaine où les compétences et les responsabilités sont partagées entre plusieurs acteurs et où les lignes directrices peuvent parfois être floues. Le droit de regard de l'université sur le lycée peut être défini comme le pouvoir que possède l'université d'influencer les pratiques et les politiques du lycée en matière d'enseignement, de programme d'études, de méthodes pédagogiques et de suivi des élèves. Ce droit de regard peut être exercé de différentes manières, telles que la définition des exigences d'admission à l'université, la conception des programmes d'études pour les étudiants en première année ou la participation à la mise en place de politiques de réussite scolaire. Il est important de noter que le droit de regard de l'université sur le lycée peut être bénéfique pour les élèves et pour l'éducation en général.

En effet, cela peut permettre de garantir la qualité de l'enseignement et d'assurer une transition en douceur entre le lycée et l'université. En outre, cela peut également aider à identifier les lacunes dans les connaissances et les compétences des élèves, afin de leur fournir un soutien supplémentaire pour améliorer leurs résultats scolaires. Cependant, il y a également des inquiétudes concernant le droit de regard de l'université sur le lycée. Certains craignent que cela puisse conduire à une uniformisation de l'enseignement et à une perte de l'autonomie des lycées. En outre, cela peut également mettre en évidence les inégalités dans le système éducatif, car les lycées les plus défavorisés peuvent avoir des difficultés à répondre aux exigences de l'université. Il est donc important de trouver un équilibre entre le droit de regard de l'université sur le lycée et l'autonomie des lycées, et doivent être en mesure de concevoir leurs propres programmes d'études et de méthodes pédagogiques, tout en prenant en compte les exigences de l'université. Il est également important de veiller à ce que les élèves de tous les milieux socioéconomiques aient accès à un enseignement de qualité afin de garantir l'égalité des chances.

Pourquoi l'université a besoin de ce droit de regard ?

Les raisons pour lesquelles l'université a besoin d'exercer ce droit, et il est important de comprendre ces raisons pour apprécier la pertinence de ce contrôle. Tout d'abord :

- il est important de noter que le droit de regard de l'université sur le lycée est un élément clé de la mise en place d'un système éducatif efficace;

- ce droit permet à l'université de s'assurer que les étudiants qui sont admis dans ses programmes ont les compétences et les connaissances nécessaires pour réussir. Cela peut inclure des éléments tels que :

• la qualité de l'enseignement;

• le niveau des programmes d'études et l'adéquation des installations;

• aider à garantir l'intégrité académique et la réputation de l'institution.

En exerçant ce droit, l'université peut s'assurer que :

• les étudiants qui sont admis dans ses programmes ont les qualifications requises et ont réussi les examens nécessaires;

• cela peut aider à prévenir la fraude académique et à s'assurer que les diplômes délivrés par l'université ont une valeur réelle sur le marché du travail;

• peut également aider à améliorer la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage dans les lycées;

• en travaillant avec les lycées, l'université peut aider à développer des programmes d'études qui préparent mieux les étudiants aux exigences de l'enseignement supérieur et elle peut également fournir des ressources supplémentaires pour aider les étudiants à réussir.

En conclusion, le débat sur le droit de regard de l'université sur le lycée est complexe et suscite de nombreuses opinions divergentes. Cependant, il est important de travailler ensemble pour trouver des solutions alternatives qui permettent d'améliorer la qualité de l'enseignement et de faciliter la transition entre le lycée et l'université pour le bien-être mental et scientifique de nos étudiants, futurs cadres de la Nation.

*Professeur. Faculté de Psychologie et Sciences de l'Education Université de Constantine 2

Ressource :

Ouvrage cité: Bozick, R., & DeLuca, S. (2005). Mieux vaut tard que jamais ? Inscription retardée dans la transition du lycée au collège. Forces sociales, 84(1), 531–554. https://doi.org/10.1353/sof.2005.0128


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