Oran - Patrimoine Historique

Des sites mythiques en quête de réhabilitation



Des sites mythiques en quête de réhabilitation
Légende - La périphérie immédiate du chef-lieu de la wilaya d’Oran est aussi riche en monuments historiques, que le centre-ville, témoignant de la place privilégiée qu’occupait Oran à travers les temps.

En effet, la wilaya d’Oran recèle 24 sites historiques et archéologiques dont la majorité se trouve au vieux quartier de Sidi El-Houari, quartier classé site protégé. Ce même quartier populaire, l’un des plus anciens de la ville, est un véritable musée à ciel ouvert où se côtoient près de 70 monuments remontant aux différentes périodes vécues par cette cité allant de la préhistoire jusqu’à la période de la colonisation française, en passant par l’ère arabo-musulmane, espagnole et turque.
A citer, entre autres, les Bains turcs construits par le Bey Bouchlaghem en 1708 et utilisés ensuite par les Français comme laverie. Ces bains sont composés d’une multitude de petites pièces de 4 à 15 m2, d’une grande terrasse et d’une grande cour, actuellement occupées par l’Association santé Sidi El-Houari.
Parmi les sites drainant les touristes, locaux et étrangers, figurent la porte de Canastel, la mosquée du Pacha, le palais du Pacha et l’église Saint Louis. L’Hôtel de ville, communément appelé «Dar Esboua», en référence aux deux lions en bronze qui trônent à son entrée faite de marbre pur, a été construit en 1886. Il se dresse au centre-ville et surplombe la place du 1er-Novembre-1954, (ex-place d’Armes). La bibliothèque de la cathédrale d’Oran est située à la place chahid Zeddour-Belkacem, au centre-ville d’Oran.
Il s’agit d’une ancienne cathédrale, construite en 1913, transformée en 1985 en bibliothèque au profit des étudiants et lycéens de la ville. Elle se distingue par son style architectural néo-byzantin.
Il y a lieu de noter que la périphérie directe du chef-lieu de la wilaya d’Oran est aussi riche, en monuments historiques, que le centre-ville. Et il s’agit, bien entendu, de ces forts qui témoignent de la place privilégiée qu’occupait Oran à travers les temps.
Le fort Sainte-Thérèse, sis au nord-est du Châteauneuf et gardien de la plage de Karguent, aurait été bâti par le comte d'Alcaudète en 1557-1558. Il a été reconstruit en 1737-1738 par don José Vallejo.
C'est dans ce fort qu’Otman Ben Mohammed, 27e bey, déposa toutes ses richesses lorsque, pour échapper à la mort, il voulut s’enfuir par mer. La batterie du Petit-Maure (el Morillo), ou de Santa-Anna, placée au-dessous de la promenade du Châteauneuf et armée de quelques pièces de canon pour la défense de la côte, a été élevée entre 1740 et 1741, sous don José Vallejo.
Quant au fort San-Miguel, situé au-dessus de Mers El-Kebir qu'on appelait encore Bordj El-Francès, bâti en 1740, il a été démoli par Mohammed El-Kebir, en 1791. Il y a lieu d’y ajouter le réduit Sainte Barbe, le fortin ou lunette Saint-Louis, et l'ancien château Saint-Philippe
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