CSC - MOC Le match n'est pas encore terminé

La polémique née du dernier derby entre le CSC et le MOC ne semble pas connaître de répit, et pour cause ! Les dirigeants des deux clubs phares de la ville des ponts semblent s'être entendus pour jouer des prolongations hors du terrain du stade mythique Abdelmalek Ramdane. Alimentant une sorte de querelle de famille par ailleurs fortement animée sur la place constantinoise, le CSC avait déjà organisé une conférence de presse qui fut réduite à sa plus simple expression, avec la présence de quatre journalistes seulement. Mais il n'en demeure pas moins que les informations recueillies çà et là ont permis de savoir qu'il y aurait eu tentative de corruption de certains joueurs afin d'arranger le résultat du match CSC-MOC qui s'était déroulé il y a une semaine déjà. Ainsi donc, le président du CSC, Bouhlassa, a accusé nommément des proches collaborateurs de son homologue du MOC, Berrehail, auteurs, selon lui, de cette tentative d'arrangement. Face à ces accusations, les dirigeants du Mouloudia n'ont pas tardé à réagir en organisant, à leur tour, une conférence de presse samedi en fin d'après-midi au siège de la résidence Dr Bencharif (la Coupole). Lors de cette conférence, le président du MOC a rejeté catégoriquement les allégations de son homologue du CSC, déclarant en substance: «Ce n'est ni plus ni moins qu'une fuite en avant du président du CSC qui tente de justifier, aux yeux de ses supporters, la défaite de son équipe. Je comprends qu'il a agi de la sorte sous la pression terrible de ces derniers qui n'arrivent pas encore à digérer un échec subi sur le terrain». Questionné sur les suites à donner à cette triste affaire, le boss du MOC a affirmé: «Je suis très respectueux envers le club voisin. Aussi, eu égard aux règles de bon voisinage, je ne donnerais pas de suite à ces allégations. Toutefois, si le boss du CSC possède des preuves tangibles du supposé arrangement, je serais prêt à répondre devant la justice». Notons que des informations fondées font état d'une entrevue entre les deux présidents afin d'aplanir le «différend», considéré par le président du MOC comme un dossier clos mais qui, néanmoins, vient de ternir un peu plus une image du football constantinois actuellement mal en point.