Dix locaux commerciaux appelés locaux du président ont été distribués à leurs bénéficiaires dans la commune de Bousfer. L'opération supervisée par le président de cette collectivité s'est déroulée en présence des élus de sorte que ces locaux inexploités sont situés au village de Fellaoucène. Un soulagement pour les bénéficiaires de ce programme qui ont dû attendre de longues années pour enfin voir leur rêve se concrétiser. Réalisés dans le but d'absorber le chômage, ces locaux font partie d'un important programme qui remonte à 2003 et qui prévoyait la réalisation de 150.000 locaux à travers tout le territoire national, soit 100 par commune. Toutefois, un nombre important de ces locaux professionnels attribués par l'Etat est resté inexploité, pour diverses raisons. Pire encore, ces locaux sont livrés aux actes de vandalisme et de dégradation ou carrément squattés.
Dans la commune de Bir El Djir, les services de l'APC ont déjà procédé il y a quelques mois à l'évacuation des squatteurs de ces locaux commerciaux et toutes les extensions anarchiques effectuées par ces indus occupants à l'intérieur de ces locaux ont été démolies. Au niveau local et pour faire face à cette situation, une opération de recensement de ces locaux avait été lancée et une commission avait été installée pour les répertorier en vue de les restaurer et les exploiter par d'autres secteurs. En effet, la majorité de ces locaux, réalisés dans le cadre du programme de lutte contre le chômage et attribués à des jeunes, conformément à la réglementation n'ont pas été exploités. En plus, des portes et des fenêtres ont été arrachées et des prises électriques, des interrupteurs et autres accessoires ont été volés. Certains locaux ont été transformés en lieux de débauche. Depuis, des mesures ont été prises au niveau des communes et plusieurs locaux récupérés ont été distribués pour assurer des activités professionnelles et des prestations selon les besoins des habitants.
Ce dispositif permet aussi de redistribuer ces locaux à d'autres bénéficiaires dans le cadre de la lutte contre le commerce informel. En début d'année et lors d'une déclaration à la presse, le wali d'Oran M. Samir Chibani a affirmé que le dossier des locaux commerciaux appartenant à l'OPGI ou à l'AADL et qui sont inexploités ou laissés à l'abandon sera ouvert. Le but est de trouver des solutions définitives au problème et permettre aux jeunes de relancer leurs projets. Ainsi, un recensement de tous ces biens a été préconisé afin de les distribuer aux bénéficiaires porteurs de projets.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K. Assia
Source : www.lequotidien-oran.com