Préhistorien (1927-2002) s’intéressant particulièrement aux origines pré et protohistoriques des Berbères, aux cultures préhistoriques méditerranéennes et africaines, à la faune de l'art rupestre nord-africain et saharien. L’essentiel de ses recherches a été mené en Algérie, mais aussi en Corse.
Gabriel Camps est « né le 20 mai 1927 à Misserghin, en Algérie, où il accomplit tout le cycle de ses études, du lycée d'Oran à l'université d'Alger, où il soutint ses thèses. La principale traitait des Origines de la Berbérie, en étudiant les monuments et les rites funéraires de la protohistoire ; en complément, un livre sur Massinissa, le grand roi numide, abordait les premiers temps de l'histoire de l'Afrique du Nord. A l'aube d'une grande carrière, Gabriel Camps avait ainsi déjà tracé les chemins qu'il poursuivrait pendant quarante années d'une production d'une abondance et d'une qualité également exceptionnelles.
À Alger, au sortir de la guerre d'indépendance, les responsabilités lui étaient vite échues : celle d'un grand laboratoire du CNRS, le Centre de recherche d'anthropologie, de préhistoire et d'ethnographie, couplée avec la direction du Musée du Bardo et celle d'une revue, Libyca. L'Algérie, c'était aussi le Sahara, arpenté dans l'espace mais aussi dans le temps, lors de nombreuses missions au Hoggar et au Tassili au titre de la direction de l'Institut de recherches sahariennes. » (extrait d'un article de Serge Lancel, Le Monde, 14 septembre 2002).
Jusqu'en 1969, il était directeur du Centre anthropologiques, préhistoriques et ethnologiques (CRAPE), ainsi que du Musée National d'Ethnographie et de Préhistoire du Bardo (Alger) et de l'Institut de Recherches Sahariennes.
Gabriel Camps a été ensuite professeur de l'université de Provence (à Aix-en-Provence). « C'est à cette époque qu'il a étudié les inscriptions libyques. C'est lui qui, pour la première fois a démontré l'existence d'un à‚ge de bronze en Afrique du Nord. Ses deux thèses étaient consacrées Aux origines de la Berbérie ; l'une sur les Monuments et rites funéraires protohistoriques et l'autre sur Massinissa est les débuts de l'histoire. » (kabyle.com). Pendant trente ans, à partir de 1970, il a dirigé la rédaction de L'Encyclopédie berbère.
Parmi ses publicationsAfrique du Nord au féminin (Perrin, 1992) : une série de portrait d'héroïnes nord-africaines de la préhidtoire à la guerre d'indépendance.
L'Encyclopédie berbère
(Édisud, 1985-2002) : vingt-cinq fascicules et plus de 4 000 pages, pour moitié écrites par Gabriel Camps.
Berbères, mémoire et identité : ouvrage de référence pour la connaîssance du monde berbère.
Préhistoire d'une île. La Corse des origines (1988 - Errance, 1991)
Introduction à la préhistoire (Perrin, Collection Point Histoire, 1982) :
Il aborde successivement l'image de l'homme préhistorique, l'évolution technique, les lenteurs du Paléolithique, les cultures épipaléolithiques et mésolithiques, la « Révolution néolithique », l'ouverture au Monde, le sentiment religieux, l'art.
Atlas préhistorique du Midi méditerranéen français (1978-1981) : ouvrage collectif dirigé par l'auteur.
Les Berbères, aux marges de l'Histoire (1980)
Épipaléolithique méditerranéen (1975) : ouvrage collectif dirigé par l'auteur.
L'Homme de Cro-Magnon (1970 - Faton, 1992) : ouvrage collectif dirigé par l'auteur.
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Posté Le : 05/07/2010
Posté par : nassima-v
Source : www.bibliomonde.com